Charly Steinhauer et son groupe Paradox sont toujours là et sortent le prochain classique du thrash “Heresy II – End of a Legend” avec un tout nouveau line up.
Les racines de Paradox remontent à 1981. Après plusieurs changements de noms, Paradox est né en 1986. Le premier album “Product of Imagination” (1987) a été comme une brise fraîche soufflant sur la scène, le concept album “Heresy” a été un succès international et a catapulté Paradox dans la première ligue des thrashers cultes.
Plus de 30 ans plus tard, l’heure est venue de sortir le huitième album studio “Heresy II – End of a Legend”.
Pour créer un successeur digne de ce nom, le frontman Charly Steinhauer a réuni un groupe très spécial. Le magicien de la guitare Christian Münzner et le bassiste de longue date Olly Keller sont de retour après une pause d’un album.
À la batterie, nous avons le cofondateur de Paradox, Alex Blaha. Le dernier album sur lequel il a joué était “Heresy”, et maintenant il est de retour dans le giron de la famille.
Et nous avons Peter Vogt qui était l’homme derrière le concept lyrique des deux premiers albums de Paradox. Il a écrit l’histoire de la croisade de l’Église catholique contre les Cathares schismatiques au 13e siècle. Et cette histoire n’est pas encore terminée.
Musicalement et lyriquement, “Heresy II – End of a Legend” commence là où la première partie s’est terminée en 1990. L’ouverture “Escape from the Burning” montre des riffs rapides comme l’éclair, grâce à la voix de Charly, la chanson est accrocheuse comme l’enfer.
D’une manière différente des autres groupes, Paradox reste fidèle à son style.
Fortement influencé par les trois premiers albums de Metallica, le groupe bavarois a trouvé et amélioré son son il y a plusieurs décennies.
D’autres exemples pour cette thèse sont le complexe “Journey into Fear”, la majestueuse semi-ballade “A Meeting of Minds”, “Priestly Vows” qui ressemble légèrement au riffing de Testament, ou “A Man of Sorrow” avec ses riffs de guitare addictifs.
La cerise sur le gâteau est une reprise du légendaire instrumental de Metal Church “Merciless Onslaught”. Le guitariste Christian Münzner atteint plus d’une fois les limites techniques avec ses solos et ses leads et affine les idées de Charly Steinhauer avec diverses créations musicales sophistiquées.
L’album a été produit par Steinhauer lui-même, le mastering a été fait par Hannes Grossmann à MordorSound Stuidio à Veitsbronn.
Le son suit les paroles, semble être sombre et menaçant, mais en même temps très transparent. La vieille école rencontre les nouvelles techniques de production.
Paradox (nomen est omen) réussit à sonner nostalgique et moderne à la fois. Enfin, rien de moins que Travis Smith (Opeth, Nevermore) a été recruté pour l’impressionnant dessin de la pochette.
Stay Tuned
@Doc Olivier