Ce troisième album des Anglais de Wayward Sons marque le retour deux ans après le précédent opus du chanteur Toby Jepson, épaulé par Nic Wastell à la basse, Phil Martini à la batterie, Sam Wood aux guitares, ainsi que Dave Kemp aux claviers. Autant dire que ces musiciens qui sont passés par Little Angels, Gun, Chrome Molly et Treason Kings connaissent la musique, savent composer des hymnes imparables et nous les jouer avec un style imparable.
Pour s’en persuader, il suffit de poser dans sa platine ce superbe Even Up The Score et de se laisser emporter dans la danse.
En onze morceaux, le groupe nous entraîne dans un univers bourré de groove, quelque part entre le rock : « Bloody Typical », le hard rock : « Downfall » aux effluves de Thin Lizzy, le punk rock : le bouillonnant « Big Day » et le glam : le chantant « Fake ».
Chaque titre est une ode à la fête, un petit condensé de folie groove capable d’emporter dans sa gigue toute une salle de concert.
Aucune faute de goût sur cette invitation à faire la fête entre amis, à se rassembler dans une salle qui sent la sueur, la bière et les riffs qui vous clouent sur place, comme c’est le cas pour l’excellent « Even Up The Score » qui ouvre le bal ou pour le génial « Looking For A Reason » dont il est difficile de se détacher tant il vous colle au cœur et au corps.
Toby Jespon possède toujours cette voix inimitable, capable de s’adapter aux titres les plus mélodiques, tel que le superbe « Tip Of My Tongue » au riff et aux chœurs envoutants ou le nuancé « Land Of The Blind » aux chœurs pleins de finesse, comme aux brûlots hard rock que sont « The Know » sur lequel Sam Wood nous délivre un joli solo ou « Sign Of The Times » à l’énergie communicative.
Avec cet Even Up The Score, Wayward Sons signe une nouvelle pépite qui devrait s’imposer dans toute bonne discothèque respectable.
@Denis Labbé