👉 [Chronique] – Vardis – 100 M.P.H.@100 Club’, “GUARANTEED NO OVERDUBS” by Jean-Michel ATTIA.

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(23)


CD1
01. Out Of The Way 3:10
02. Steaming Along 3:21
03. Paranoia Strikes 2:10
04. Situation Negative (Boogie Blitz) 5:37
05. Red Eye 3:41
06. Dirty Money 3:06
07. Mods & Rockers 5:25
08. Don’t Mess 2:55
09. Shoot Straight 4:22
10. Move Along 5:35

CD2
01. Destiny 3:05
02. The Lion’s Share 3:04
03. Radio Rockers 3:38
04. The Loser 5:47
05. Head Of The Nail 3:45
06. Jolly Roger 4:33
07. Let’s Go Again 3:21
08. 100mph (I won’t Go To Hell) 9:15
09. If I Were King 5:20
10. Living Out Of Touch (encore) 3:17
 
Vinyl bonus track:
11. 100 Soundcheck 2:58 (bonus track)

Format: 2 CD Digipak / 2LP Gatefold, 140g black vinyl, printed inner sleeves, 1 bonus track

Date de sortie: 26 Novembre 2021

Label : Steamhammer / SPV

Nous le savons tous, cette fameuse NWOBHM a tout emporté avec elle entre 1979 et 1981…y compris des groupes qui n’avaient rien demandé et qui se sont retrouvés propulsés sur le devant de la scène, pour le meilleur (parfois) mais aussi pour le pire (trop souvent).

VARDIS fait partie de ceux-là ; ce groupe, mené de main de Maître par Steve Zodiac, a commencé la tournée de tous les pubs rock du territoire anglais dès 1977 et sous le patronyme QUO VARDIS, vite devenu VARDIS afin n’éviter que l’étiquette de Status Quo ne lui colle trop vite à la peau.

Il faut dire que les racines musicales de Steve Zodiac proviennent essentiellement du hard blues britannique avec aussi touche assumée de glam rock, très en vogue à l’époque, comme Slade, T Rex et The Sweet.

Tout commence à changer pour le groupe fin 1978, début 1979 ; il faut comprendre que c’est à ce moment là que la musique heavy commence à retrouver une place de choix dans le cœur et les tripes d’une nouvelle génération de fan de rock qui se retrouvent tous les samedis soir en exigeant leur dose de rock hard survitaminé à l’énergie punk…et VARDIS se retrouve au bon endroit au bon moment.

Le reste appartient à l’histoire ; l’hebdomadaire musical SOUNDS s’empare du phénomène, invente ce fameux acronyme NWOBHM et toute une génération de groupes anglais se retrouvent dans le même bateau (qui a dit galère ?!).

Alors que les leaders du mouvement sont déjà en route pour la gloire, VARDIS sort un premier LP live en 1980, le fameux « 100 M.P.H. », garanti 100% sans overduds et qui constitue la meilleure carte de visite possible pour continuer à tourner toujours plus, y compris en première partie de groupe comme MOTORHEAD, SAXON et bien d’autres cadors du Heavy Metal anglais.

Quand le groupe publie en 1981 son 1er album studio, « The World’s Insane », la véritable identité musicale du trio apparaît au grand jour, avec un répertoire bien plus rock que hard et un sens aiguisé du refrain qui fait mouche.

Le point d’orgue de cette « première » histoire du groupe est une prestation sans concession au fameux festival Heavy Metal Holocaust à Port Vale en août 1981 mais la rupture avec la labélisation « Heavy Metal » est définitivement consommée.

VARDIS va continuer à défendre ses valeurs rock jusqu’en 1986 avec de nombreux concerts et premières parties prestigieuses, des singles dans la pure tradition du glam rock et des albums pas forcément mémorables…avant de disparaître des radars, comme tant de formations anglaises, victimes malgré elle de cette fameuse étiquette NWOBHM.

A la surprise générale, Steve ZODIAC relance son bébé en 2016 et se fait plaisir, avec une série de concerts en Europe et aussi un nouvel album, « Red Eyes » édité (et très bien soutenu) par le label SPV/Steamhammer.

Et comme un symbole de leur histoire, VARDIS se retrouve sur scène le 13 mars 2020 (oui, juste avant le drame…), pour un concert surréaliste à Londres, au « 100 clubs ».

Et cette mémorable soirée a donné naissance à un double album live, au titre « clin d’œil » à leur début discographique.

Et le résultat (pour les fans du groupe et rock hard en général) est tout simplement jouissif : plus d’une heure trente de concert d’une intensité rare, avec un passage en revue de tout le répertoire du groupe et la volonté (louable) de défendre sur scène leur dernier album en date.

Le son est puissant et clair, le chant de Steve essaie tant bien que mal de suivre le rythme infernal de sa propre main droite.

Mais ce soir-là, le plaisir sur scène et dans la salle est lui aussi garanti « sans retouche » !

Tous les titres joués ce soir là transpirent la sincérité d’une époque révolue qui a profondément marquée à tout jamais toute une génération de hardos.

Et si la situation sanitaire le (re)permet un jour, n’hésitez pas à allez voir VARDIS sur scène pour bénéficier d’une surdose de vaccin rock hard sans aucun effets secondaires !   

@Jean-Michel ATTIA



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