Arjen Anthony Lucassen revient avec le troisième de son projet Star One, Revel In Time reprend la même formule que Master Of The Modern Age.
Avec pratiquement le même casting plus que fourni entre musiciens et chanteurs, on peut citer Joe Lynn Turner, Jeff Scott Soto, Michael Romeo ou encore Steve Vai et Ron ‘’Bumblefoot’’ Thal.
Star One décline un double album composé de vingt-deux titres divisés en deux parties. La seconde partie contient les versions alternatives de la première partie avec d’autres chanteurs. Il aurait été plus judicieux que cette seconde par contienne du nouveau matériel avec lesdits chanteurs. Il s’agit du seul véritable point faible de l’album.
Mais pour ce qui est de la musique, la formule concoctée par Lucassen nous prouve qu’il est possible de faire un album riche et varié dans une veine metal progressif sans se répéter. Tout en gardant un esprit frais dans les compositions.
L’entrée en matière Fate Of Man nous met directement dans le bain avec un rythme endiablé, sublimé par un solo de Michael Romeo. L’enchainement est tout aussi fort avec 28 Days (Till The End Of Times) avec le bestial Russell Allen. Les titres se succèdent par la suite et ne laisse pas de véritable répit.
Il est à noter que chaque morceau est inspiré d’une œuvre de science-fiction qui traite de l’exploration du temps. Ainsi, chaque morceau de Revel In Time, nous plonge dans un univers familier tiré de par exemple Retour Vers Le Futur pour le Back In Time. Où la chanson sonne parfois comme le hit de Huey Lewis, le saxophone en moins.
En conclusion, si vous êtes fan de metal progressive, de science-fiction ou de tout ce que peut faire Arjen Anthony Lucassen. Cet album est fait pour vous.
@Boudj
BilelBoudj
Journaliste, chroniqueur web et radio, Boudj est un grand amateur de cinéma et de musique dans le sens large du thème, même s'il a une passion pour tout ce qui est rock.