Le nouvel album des Poets of the Fall offre une vibe emblématique par son élégante conception, cette impression que la composition fut édifiée au XVIII éme siècle dans un palais de la période renaissance italienne, vous pourrez entendre des chansons représentant de près des plafonds, des mosaïques, et voir des sculptures originales selon son ordre d’avancement.
Le nouvel album Ghostlight commence dans un couloir avec ses paroles prononcées :
« In the space between thought and wonder Memory cannot pull you under »
Le titre Firedancer assure une parfaite luminosité intérieure et vues dégagées sur l’ouverture d’une porte élégante jouxtant le palais, vos pensées s’élèveront sur la danse et le feu qui sont intimement liés depuis des siècles pour honorer des divinités que les peuples ont vénéré, car le temps n’attend pas.
Sur Requiem For My Harlequin, le chemin se poursuit pour découvrir l’album Ghostlight vers les plafonds sculptés et reconstruit après un incendie qui ravagea le palais, Requiem For My Harlequin s’engage sur un fond d’orchestration baroque dirigée par Markus «Captain» Kaarlonen le claviériste du groupe. Les violons sont dominants et se démarquent avant tout par leur richesse et l’ampleur de leur son.
La voix de Marko Saaresto est sensible, elle mélange la mélodie romantique, mélancolique, atmosphérique et surtout hypnotique.
« This is how the requiem loves the harlequin
Wake up your chains are porcelain
Like a phoenix from the ashes we will rise again
This is what the requiem loves to hear you sing »
Sounds Of Yesterday
C’est par quelques notes de piano que débute la chanson,
l’horloge du palais indique l’heure : 07h47, la salle dans lequel entre la chanson contient des célèbres mosaïques de verre de Murano ajouté en 1886, visibles aussi de l’extérieur.
Le lien profond qui se tisse entre le lieu et la chanson, est la projection d’images, sous forme de vitraux destinés à implanter un contexte qui date :
« If I close my eyes, I can see you, oh I can see you close enough to touch. I hardly dare to dream you, oh, lest it be too much. What’s the moral of the story when I only see us fighting, elegy to, to the starry-eyed.
Silent now the sounds of yesterday.. »
Revelations
L’atmosphère présente dans ce titre est en effet définitivement plus « Rock » que les autres chansons de ce nouvel album, pourtant à la rencontre, on est d’abord frappé par le rayonnement des guitares, elles sont d’un style qui attire la lumière :
« Bittersweet revelations, let the mirror come alive Glorified sensation, your name in the headlines»
Une lumière qui projette de la clarté, cependant, les deux fils sont coupés.
Heroes And Villains
La chanson aborde des sujets vitaux comme les choix, la tentation, la compréhension ou l’incompréhension qui en résulte.
Donc, à l’extérieur du palais, la couleur dominante est le « doré », que son importance serait liée sur le fait que le ressenti intérieur n’est pas forcément visible, mais peut permettre aux choix de se placer au bord d’un pont en vue de mieux comprendre l’importance des sons et des émotions du titre, que rien n’est plus beau que ce que l’on a sous les yeux et qui s’apprête à disparaître.
« Sensation, compelling, and I’m closer to the edge Temptation, alluring, yet I taste regrets»
Lust For Life / Chasing Echoes / Weaver Of Dreams
Lust for Life est une chanson dans des calmes différents, ne plus penser à rien, de se laisser faire, de méditer..
Chasing Echoes, un titre très traditionnel pour les Poets of the Fall,
Weaver Of Dreams titre à la fois Prog & Rock, Marko Saaresto délivre une fois de plus des performances vocales d’une grande sensibilité.
Hello Cabaret
Au XVIIIème siècle, à Venise, les rues, pontons et canaux sont animés par le traditionnel carnaval, c’est le moment de fête, moment de fusion entre les nobles et le peuple de Venise, le carnaval de Venise avait aussi une importance sociale.
L’émotion du titre sonne comme inspiration de Frederico Fellini, plus précisément «Casanova».
Les Poets of the Fall dressent un portrait saisissant non seulement d’un personnage, l’objectif est simple, celui de percuter le fan de manière très émotionnelle, dans la transmission du groupe tel que Daze.
Beyond The Horizon
«The silence is whispering to me in voices only I hear»
La chanson essaye, à l’instar des autres titres de l’album, de prendre le parti de la psychologie proposant une vraie immersion dans cet univers pour expliquer des souvenirs, des lumières, des soupirs, du sommeil éternel, avant qu’ils ne s’éteignent.
My Ghostlight, my Afterglow…
S’il est difficile de retranscrire par des mots, ce que nous entendons exactement dans l’album «Ghostlight», les Poets of the Fall ont joué essentiellement sur l’élégance de la mise en scène, des décors sonores à la fois éblouissant, mystérieux et plein d’espoir pour assumer son statut d’album de l’année.
Vous connaissez parfaitement la discographie du groupe ? Vous aurez compris que les détails de l’album Ghostlight étaient déjà disséminés dans les albums précédents : Carnival of Rust (2006), Jealous Gods (2014), Ultraviolet (2018).
Que l’album Ghoslight clôture un chapitre du groupe d’une belle manière.
Que nous réserve Poets of the Fall pour l’avenir ?
Stay Tuned
@Harrag Melodica.