Ca a été un peu galère en chemin vers la salle à cause du Métro et puis à l’entrée de La Cigale au comptoir c’était le bordel comme c’est souvent le cas dans cette salle car ça ne va pas assez vite, heureusement Dom était là et il a pu me filer la place afin que je puisse entrer et me retrouver devant la scène vers la fin du premier titre de Kim Melville, avec seulement quelques minutes de retard.
Je n’avais jamais entendu parler de Kim Melville et de son groupe auparavant mais à ma grande surprise c’était très bon, une très belle découverte en ce qui me concerne.
Celle qui reconnaît comme influences Rival Sons, KISS, Led Zeppelin, David Bowie ou Monster Truck pour le côté Rock et Jonny Lang, Joe Bonamassa ou Jimi Hendrix pour le côté Blues, ainsi que des artistes plus atypiques tels que Jack White, Sparks ou Jonathan Davis, m’a totalement convaincu hier soir.
Kim Melville chante vraiment bien, les compos sont là, et j’ai trouvé le set très agréable.
Ensuite c’était le moment de vérité pour Laura Cox qui fêtait la sortie de son troisième album « Head Above Water » avec un concert à La Cigale qui a bien rempli et avec plusieurs invités pendant le set.
Je n’avais toujours pas été convaincu il y a trois semaines avec le showcase acoustique chez Gibert et je dois avouer que les petits bémols, que je ressens depuis le concert à La Boule Noire en 2017 deux semaines après la sortie de son premier album, n’avaient toujours pas disparu hier soir à La Cigale à mon humble avis mais j’ai néanmoins bien apprécié ce concert.
En effet je trouve juste que cela manque toujours un peu d’assurance, de flamboyance… Certains peuvent ne pas être d’accord avec moi mais sur scène je trouve que cela manque encore un peu d’aisance, même si il y a eu des progrès bien entendu au fil des concerts auxquels j’ai pu assister en 2017, 2019 et 2023.
En invités on a eu le droit à Elin Larsson la chanteuse suédoise de Blues Pills, le duo new yorkais de The Last Internationale avec donc Edgey Pires à la guitare et Delila Paz au chant, le guitariste Waxx (Benjamin Hekimian), et puis tout au long du set Mary Reynaud en tant notamment que choriste, et que l’on retrouve souvent avec Frank Carducci mais que j’avais aussi vu en solo en première partie de Gaelle Buswel au Café de la Danse.
A la fin bien entendu tout ce beau monde est revenu sur scène sur la reprise de Neil Young « Rockin’ In The Free World ». A noter que j’ai beaucoup aimé l’intro du concert quand Laura est arrivée cachée par la fumée avec juste un spot pour l’éclairer de dos et quand elle se met à la lap steel guitar posée sur un ampli Marshall sur le côté droit de la scène.
J’ai trouvé que tous les moments du concert où elle joue de cet instrument apportent une couleur (sudiste) supplémentaire à sa musique que j’apprécie évidemment beaucoup. Mais d’une manière globale le concert a été bon. J’ai passé un très bon moment tout au long de ces 1h45 de concert et le public nombreux semble bien avoir apprécié également.
Merci à Zoé et Sabrina.
Setlist:
Wiser
Head Above Water
Bad Luck Blues
So Long (with Elin Larsson)
Take Me Back Home
Last Breakdown
River
Good Ol’ Days
Fire Fire
Before We Get Burned (with Mary Reynaud)
Soul On Fire (with The Last Internationale)
Hard Blues Shot
Freaking Out Loud (with Waxx)
Too Nice for Rock ‘n’ Roll
Set Me Free
If You Wanna Get Loud (Come to the Show)
Encore:
One Big Mess
Rockin’ In The Free World (All)
@Jerome