👉 [Chronique/Review] – Metallica – 72 Seasons (2023) – Boudj.

4.5
(144)

1. 72 Seasons (7:39)
2. Shadows Follow (6:12)
3. Screaming Suicide (5:30)
4. Sleepwalk My Life Away (6:56)
5. You Must Burn! (7:03)
6. Lux Æterna (3:22)
7. Crown of Barbed Wire (5:49)
8. Chasing Light (6:45)
9. If Darkness Had a Son (6:36)
10. Too Far Gone? (4:34)
11. Room of Mirrors (5:34)
12. Inamorata (11:10)


Line-up/Musicians
– James Hetfield / guitars, vocals
– Kirk Hammett / guitars
– Robert Trujillo / bass, backing vocals
– Lars Ulrich / drums

Il a fallu 7 ans à Metallica pour présenter un nouvel album, 72 Seasons est par ailleurs le deuxième à sortir sous le label du groupe, Blackened Records. Et comme à son habitude, ce nouvel album présente aussi les mêmes défauts habituels.

Pourtant, la sortie du premier single Lux Aeterna, laissait présager un véritable retour aux sources. Le titre renvoyait directement à la première époque du groupe, l’inspiration y est et les riffs imparables. Screaming Suicide présageait le même sentiment, avec un revival de la période Load/Reload.

Une hype qui s’est néanmoins essoufflée après les sorties de singles suivants qui restent des redits honnêtes de ce qui a été fait avec leur précédent album Hardwired… to Self-Destruct.

Metallica reproduit le même schéma que sur l’album de 2016, les différences sont minimes mais elles sont présentes.

On peut déjà noter 72 Seasons ne manque pas de groove, le basse de Robert Trujillo est présente.

Le titre d’ouverture d’ailleurs, Sleepwalk My Life Away aussi est une autre preuve que Robert Trujillo fait beaucoup de bien à Metallica. Plus le temps passe, plus James Hetfield s’affirme à nouveau comme un parolier solide, le chanteur a toujours su retranscrire son ressenti dans les textes qu’il écrit.

L’autre point sur lequel tout le monde est d’accord, reste le jeu problématique de Kirk Hammett. Certes, le guitariste sait à quel moment sortir des solis inspirants, mais force est de constater que la majorité des partitions présentées sonnent à côté de la plaque voir datés.

Il semblerait que Hammett soit resté sur le registre tout au long de l’album, même s’il y a quelques fulgurances. Mais cela reste bien en deçà de ce qu’il pouvait fournir précédemment.

Mais le gros problème de 72 Seasons reste encore et toujours sa longueur. Les chansons donnent l’impression que le groupe s’est perdu en cours de route et a décidé de tout reprendre à zéro à chaque faux-pas. 

L’écoute reste agréable, mais quand elle ne dépasse pas la troisième minute. Le season du titre de l’album semble être mal choisi et aurait dû être remplacé par years.

@Boudj



Bilel Boudj
Journaliste, chroniqueur web et radio, Boudj est un grand amateur de cinéma et de musique dans le sens large du thème, même s'il a une passion pour tout ce qui est rock.

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