À une époque où il est facile d’enregistrer des albums à distance grâce à la technologie, les Winery Dogs ont abordé leur dernier album III à l’ancienne, en écrivant ensemble dans le home studio de Kotzen et en jammant jusqu’à ce que les chansons se mettent en place.
Petit résumé : Les Winery Dogs ont sorti leur premier album éponyme en 2013, qui a été bien accueilli par la critique et les fans de rock. L’album mélange différents styles de rock, du hard rock au blues en passant par le funk, et met en valeur les talents des trois membres du groupe.
En 2015, le groupe a sorti son deuxième album, « Hot Streak », qui a également été acclamé par la critique et les fans. Les chansons de l’album ont été écrites en collaboration entre les membres du groupe et ont été enregistrées en direct en studio pour capturer l’énergie du groupe.
Après une pause de sept ans en studio, The Winery Dogs – Richie Kotzen, Billy Sheehan et Mike Portnoy – reviennent en force avec leur troisième album bien nommé III, sur le label Three Dog Music du groupe (via Burnside Distribution/The Orchard).
Dans la lignée de leurs deux premiers albums, III a une fois de plus été autoproduit par The Winery Dogs et mixé par Jay Ruston, associé de longue date du groupe.
Alors que le titre du morceau d’ouverture et du single “Xanadu” pourrait évoquer des images différentes dans des cercles d’écoute plus progressistes, les ruminations zen et hard-rock de Kotzen sur “Xanadu” mettent une fois de plus en lumière le pouvoir éternel d’une bonne collaboration.
Avec le pedigree musical du groupe, il ne fait aucun doute que la musicalité de III sera exceptionnelle.
Ce qui pourrait surprendre ceux qui ne sont pas familiers avec les précédents albums de The Winery Dogs, c’est l’accroche de leurs chansons.
« Mad World » a une saveur rétro des années 70, avec des chœurs « ooh ooh » et des solos de guitare et de basse groovy.
Vient ensuite « Breakthrough » qui plus doux mais au tempo soutenu. Alors que la plupart des morceaux suivent le modèle du hard rock, ils injectent périodiquement de brèves rafales de prog sur des morceaux comme « Rise » qui ne font pas dérailler les débats, mais leur donnent du piquant.
Les riffs ne s’arrêtent pas sur les titres III, comme « Pharoah » et « Gaslight ». LE dernier titre pourrait être un morceau de Deep Purple non ?
Ils montrent leur côté plus doux sur la ballade « Lorelei ». Des chansons comme « Stars », d’une durée de six minutes, et le long final « The Red Wine » pourraient probablement être raccourcies un peu, mais elles parviennent tout de même à être captivantes.
Le trio insiste sur le fait que lorsqu’ils enregistrent – comme en live, dans la même pièce – ce sont les chansons qui viennent en premier et les performances en second, mais ce n’est pas ce qui ressort.
Le jeu est hors norme, mais à la fin de chaque morceau, c’est la magie technique qui reste dans les mémoires, pas la mélodie.
Stay Tuned
@Doc Olivier