👉 [CHRONIQUE] – Rock City Machine Co. (2023) by Marin.

Les fans de Kiss connaissent sûrement les membres de RCMC. Asbrock (qui a joué aussi avec le John Corabi Band), Ryan Spencer Cook et Philipp Shouse ont passé ces 6 dernières années à jouer pour Gene Simmons et Ace Frehley.

Ce trio s’est récemment associé à la productrice / compositrice primée Marti Frederiksen (Aerosmith, Mötley Crüe, Ozzy Osbourne) pour fonder RCMC, leur propre groupe. Matt Starr le batteur est venu compléter le groupe. Jeremy Asbrock a été fortement influencé par le jeu d’Eddy Van Halen mais cela ne se ressent pas dans son jeu avec RCMC. Ryan lui est tombé dans la marmite grâce au jeu de Tom Scholz (Boston) et aussi avec le titre Down of the corner de CCR.

Philipp Shouse à la particularité lui de jouer aussi pour Accept. Voilà les amis, les présentations sont faites. Passons au plus important, l’album de RCMC !!! Avec “can’t stop the train” on commence avec une intro à la guitare. Vite suivi par la 2eme guitare. D’emblée la puissance de ce hard made in USA s’impose. Le son (bien gras comme j’aime) est accrocheur !

La voix de Ryan colle parfaitement, chaude et rocailleuse à souhait. La mélodie est bonne. Le solo de Jeremy Asbrock avec sa guitare Vintage est juste parfait. Le refrain repris en cœur est entraînant. Ça commence très bien les amis, le train est bien lancé sur la route du gros rock ! Soul for the Gold est lancé par le duo guitare/batterie. Arrive après la basse avec un gros tempo. Ce titre est un mid-tempo qui avance tel un bulldozer.

C’est puissant avec une basse (Philip Shouse) qui fait mal. Le refrain est bien mélodique. Le morceau se termine à vitesse grand V dans une envolée de riffs. Ramblin Gamblin Man est un titre qui sent bon les 70’s. Je qualifierais ce morceau comme étant fun.

Dans le refrain il y a un petit côté Kiss… C’est un bon titre. Summer Song, le morceau suivant, à tout d’un titre estival. C’est le genre de composition qui vous donne la pêche dès le matin. Ce même genre de morceau qui vous donne aussi envie de rouler tambour battant en Mustang avec toit ouvert. Il va de soi que si, en roulant, vous longez une belle plage californienne bondée de monde, ce titre vous poussera à augmenter le son tout cela avec fierté.

Ce summer song est vraiment très bon, la mélodie entraînante est juste parfaite. La production qui est excellente ne fait que renforcer la qualité de ce titre. Dès les premiers accords (un peu bluesy) de When Trouble Finds you on devine déjà que cette compo sera très bonne.

Le rythme est un mid tempo qui s’accélère au refrain, repris en chœur et qui est très bon. La 1ere impression était la bonne, ce titre de 3mn est terriblement efficace, dommage qu’il ne soit pas un peu plus long. Que voulez-vous, quand on est gourmand on en veut toujours plus.

Après ce cinquième morceau, force est de constater que le groupe est en parfaite osmose et nous délivre un rock US de très haute volée. On respire un grand coup et on lance le sixième titre, The Last Time. De gros riffs envoient le morceau, un peu à la AC/DC, je dis bien un peu.

Puis la voix de Ryan, la batterie et la basse viennent donner de l’élan à ce titre typiquement hard US. On ne change pas une recette qui marche. C’est une compo carrée, sans risque et qui nous donne ce que l’on a envie d’avoir, un bon morceau de rock qui nous fait battre des pieds. N’est-ce pas le principal ?!

High road débute d’une manière très bluesy par une belle envolée de Philip qui nous envoie des riffs pleins d’émotions, ce genre d’intro qui nous pousse à monter le son d’un cran plus fort.

Nous avons droit à une sorte de power ballade. C’est bien exécuté. Je me répète, la voix de Ryan est vraiment faite pour ce type de chant et de rock. Philip nous délivre, avec douceur, un solo très sympathique plein de puissance.

Une fois de plus un bon morceau qui maintient l’album à un très bon niveau. Le dernier titre arrive, Fallin’in Love. l’album se termine comme il a commencé. Un titre bien enlevé, très rock. Le batteur (de session) assure un super tempo.

Ce Fallin’ In Love achève cet album de la meilleure des façons. Une très belle composition rythmée ou respire le vrai rock’n roll. Dans ces 8 titres il y a plusieurs influences. Principalement des groupes des 70 et 80’s. Pour un 1er album c’est une réussite. Bien sûr, les membres ne sont pas des débutants. On sent dans leurs jeux un réel savoir faire sublimé par le talent.

A travers ces huit morceaux, on sent la joie du groupe. La production est excellente. L’enregistrement à été fait dans les studios Sienna à Nashville. Je ne peux que vous recommander cet album qui est distribué par le label Lindsley Records.

Croyez-moi, vous passerez un excellent moment de rock’n roll. Afin de se donner un maximum de chance et de visibilité, RCMC s’est récemment associé à NASCAR pour promouvoir la course au Martinsville Speedway à Ridgeway, en Virginie (avril 2023).

Des spots promotionnels à la radio et à la télévision ont été diffusés sur tous les marchés concernés en utilisant la chanson de RCMC “Can’t Stop The Train”, la piste principale de leur prochain LP.

Pour moi la note de 4/5 s’impose.

Pour commander le disque : https://lindsleyrecords.com/ols/products

@Marin

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