13ème album studio pour DOKKEN qui nous présente son nouvel opus : « Heaven Comes Down », produit par Bill Palmer et Dokken, Mixé par Kevin Shirley.
Onze ans d’attente pour enfin écouter une suite à « Broken Bones » et son talentueux guitariste Jon Levin.
Après divers soucis de santé ces dernières années, Don nous reviendrait-il à 70 ans pour un ultime chant du cygne ?
« Fugitive » ouvre les hostilités et comblera les fans ravis de retrouver ce son DOKKEN des années 80 et ce sens de la mélodie si caractéristique.
« Gypsy » titre plus percutant nous permettant de constater que Jon Levin est loin de n’être qu’un faire-valoir, le refrain étant particulièrement accrocheur.
« Is it Me or You » aux accents « Blues Rock » démontre que Don à encore de l’énergie à revendre bien soutenu par une puissante rythmique.
« I’ll Never Give up » ballade sympathique aux arpèges inspirés, l’intervention de Jon Levin démontre un toucher élégant et confirme qu’il est un excellent mélodiste.
« Saving Grace » titre lancinant assez « Heavy » dans sa conception, mais la voix de Don ne lui permet plus d’apporter cette couleur qui faisait la différence à ses heures de gloire.
« Lost in you » est un mid tempo un brin linéaire qui manque de relief dans le chant ne permettant pas à ce titre de réellement prendre toute son ampleur malgré une trame mélodique intéressante.
« Santa Fe » magnifique ballade acoustique qui clôture cet album, Don s’y montre convaincant et attendrissant.
Finalement, Don arrive à compenser une voix moins puissante ne pouvant plus monter dans les aigus en restant plus en nuance.Cette dernière bataille semble le pousser à donner son maximum donnant un cachet particulier à cette (dernière) œuvre.
Il faut le reconnaitre, nous sommes loin des heures de gloire du groupe que j’affectionne particulièrement, et de la fameuse trilogie « Tooth and Nail », « Under Lock and Key » et « Back for the Attack » où le duo Lynch/Dokken écrasait la concurrence.
« HEAVEN COMES DOWN » ne fait pas revivre le mythe, mais il reste une bonne surprise dans son ensemble et certains titres sont de bonnes factures. Les fans y trouveront leur compte en restant indulgent et en acceptant les limites vocales de Don DOKKEN.
Pour ma part, je garderai en mémoire ce fabuleux concert et cette claque prise en ouverture d’ACCEPT en 1986 par DOKKEN qui mit littéralement en feu le zénith de Paris.