👉 [Chronique] – Reckless Love – Reckless Love (2010) by Denis Labbé.

Reckless Love est un groupe finlandais de glam metal qui a commencé sa carrière sous le nom de Reckless Life en faisant des reprises de Guns N’ Roses.

Il compte en ses rangs le chanteur H. Olliver Twisted (Olli Herman Kosunen) qui a fait un passage éclair chez Crashdiet avant de revenir parmi les siens et qui se révèle être un vrai meneur de bande.

En février 2010, le groupe, qui a pris son patronyme définitif, publie cette première réalisation éponyme sur le label Spinefarm. Son glam metal fait immédiatement mouche puisque l’album entre directement à la 13^ème place des charts du pays.

Il faut dire que le groupe sait écrire des chansons entraînantes, en puisant dans ce que le genre a fait de mieux : Mötley Crüe pour l’entraînant « Feel My Heat », Def Leppard pour un « Love Machine » qui est à la limite du pastiche ou Ratt avec l’amusant « So Yeah! ».

Le groupe lorgne aussi parfois du côté du punk rock à la Sum 41 avec « One More Time », voire du hard FM avec l’entêtant « Romance » proche de Bon Jovi ou carrément de la pop : le dansant « Back to Paradise » et ses sons électroniques.

On le comprend, Reckless Love est là pour s’éclater et entraîner l’auditeur avec lui. Il construit des morceaux imparables, en nous proposant des refrains fédérateurs. « Born to Rock » et « Badass » en sont de parfaits exemples tant ils donnent envie de chanter avec le groupe et de taper du pied.

Le label ne sort pas moins de six singles de cet album, que ce soit en Finlande ou en Angleterre, puis face au succès, il le réédite en décembre dans une version augmentée appelée « Cool Edition » qui contient les deux bonus japonais : le glam rock sautillant « Get Electric » et « Back to Paradise (remix) », ainsi que des faces B. On y retrouve notamment une jolie version acoustique du « Hysteria » de Def Leppard.

Frais, joyeux, bien produit, Reckless Love est une friandise dont il ne faut pas se passer.

@ Denis Labbé

Denis Labbé

Chroniqueur

A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.