👉 [Chronique] – Wytch Hazel – IV: Sacrament (2023)by Denis Labbé.

4.4
(67)

Quatrième album pour les Britanniques de Wytch Hazel qui œuvrent dans un hard rock chrétien teinté de métal mélodique, quelque part entre Blue Öyster Cult, Thin Lizzy, Angel Witch (en version lumineuse), Angel et Uriah Heep. Cette multitude d’influences se traduit par une variété d’ambiances et de rythmes, à la manière des albums des années 1970.

En dix compositions, le quatuor nous entraîne dans un univers positif, teinté d’une certaine mélancolie inhérente à la voix de Colin Hendra.

Véritable pilier de cette formation qui existe depuis 2011, le guitariste chanteur marque chaque titre de son empreinte, comme le faisait Phil Lynott.

“The Fire’s Control”
“Angel Of Light”
“Time And Doubt”
“Strong Heart”
“Deliver Us”
“A Thousand Years”
“Gold Light”
“Endless Battle”
“Future Is Gold”
“Digging Deeper”

label: Bad Omens Records

Nous ne sommes d’ailleurs pas très loin de ce que faisait l’Irlandais sur le subtil « Time and Doubt » au refrain tout en finesse. Le constat est le même sur « The Fire’s Control » qui ouvre le bal avec ses twin guitars et ses harmoniques.

L’auditeur se laisse doucement entraîner dans cet univers qui nous rappelle les années 1970 en délaissant les effets tapageurs.

Wytch Hazel plonge d’ailleurs avec délectation dans cette période, en plaçant « Gold Light » un court instrumental d’ambiance au milieu de son album pour mieux nous inviter à assister à un bien agréable combat : le magnifique « Endless Battle » qui prend aux tripes.

Cela nous mène doucement vers la fin de cet opus qui enchaîne une ballade acoustique aux effluves médiévales pleines de mélancolie : « Future Is Gold » aux forts parfums de Jethro Tull et « Digging Deeper » un hard rock mid-tempo, aux guitares envoûtantes.

Si les rythmes lents et médiums dominent, le groupe sait accélérer le tempo pour faire passer ses idées, que ce soit avec finesse sur le sautillant « A Thousand Years » aux accents « cultiens », ou de manière plus métallique avec l’entraînant « Strong Heart » ou le puissant « Angel Of Light » supporté par une basse vrombissante.

IV: Sacrament est un album rare de nos jours, un album qui place la composition avant l’esbrouffe, un album que je vous invite à découvrir.

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.



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