Si le nom de 48 Crash, sans doute tiré d’une chanson de Suzi Quatro, ne vous dit rien, celui de Gravestone peut allumer quelques souvenirs aux plus anciens.
Après la parution de Creating a Monster en 1986, ces derniers ne font plus guère parler d’eux et changent de nom et de style pour renaître sous le patronyme de 48 Crash et publier cet unique album de hard rock.
On retrouve ainsi la même formation que sur l’album précité à savoir Thomas Sabisch (basse), Thomas Imbacher (batterie), Klaus Reinelt et Jürgen Metko (guitares), ainsi que Berti Majdan (chant).
48 Crash œuvre dans un hard rock chaud et favorise les chansons pleines de groove qui donnent envie de secouer la tête, comme le glam rock « Downtown » aux faux airs de Van Halen, ou de taper du pied, ainsi que nous donne envie de le faire « Take Me To The Top » en ouvrant les hostilités.
2. Nightgames
3. Madelaine
4. Forever Goodbye
Walking In The Shadow
8. Wild Nights
7. Downtown
8. Rock`N`Roll Desire
9. Wings Of Passion
10. Little Boy
11. Fool For Your Love
12. All Your Love
Les riffs sont sautillants, puisant dans le boogie et le blues : l’excellent « Nightgames » ou l’entraînant « Fool For Your Love » qui est proposé en bonus sur le CD.
Les mélodies sont composées pour être chantée avec le groupe, à la manière des chansons de Kiss : « Rock`N`Roll Desire » ou l’explosif « Wild Nights » aux touches de glam, ce qui permet une approche aisée et offre à l’auditeur la possibilité d’assimiler rapidement les morceaux : « All Your Love », lui aussi en bonus CD.
On flirte parfois avec l’AOR, comme sur « Wings Of Passion » ou « Madelaine » qui aurait pu être composée par Survivor, à tel point qu’il est même difficile de reconnaître la voix éraillée si caractéristique de Berti Majdan. C’est évident sur les deux ballades qui parsèment cet album : « Forever Goodbye » et « Little Boy », un domaine peu exploré par Gravestone, mais dans lequel 48 Crash se défend plutôt bien.
Some Like It Hot est un bon album de hard rock, paru en pleine vague grunge, ce qui l’a fait passer totalement inaperçu en dépit d’une parution sur le label SPV.
48 Crash ne dura que deux ans avant de se séparer.
