👉 [CHRONIQUE] – CRUZH – The Jungle Revolution (2024) by Marin.

4.9
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Les Suédois de Cruzh reviennent avec un nouvel album, The Jungle Revolution. Leur dernier album Tropical Thunder nous avait offert pas mal d’excellents titres fédérateurs et taillés pour la scène.

Dans le groupe, un nouveau venu, Johan Oberg. Il vient renforcer le quatuor d’origine. Son arrivée au sein du groupe est vraiment bénéfique, le guitariste apporte un peu plus de vigueur dans les compositions du groupe.

Le premier titre The Jungle Revolution nous fait de suite comprendre que Cruzh n’a pas tourné le dos au style qui fait sa réputation. De gros riffs à la Def Leppard (des grandes années) et un refrain avec des chœurs taillés pour la scène. On ne change pas un style qui gagne et qui prend les tripes ! Très belle entame.

Angel Dust aux relents glam, continue la fête avec des riffs endiablés. Le style et la méthode ne changent pas. Le refrain mélodique est présent, amoureux de ce style il vous sera impossible de rester de marbre. FL89 (Feels like 1989) à l’intro très 80’s perpétue la tradition, ça riff, c’est mélodique et c’est entraînant.

Le rythme varie tout au long du titre mais reste très efficace. Le groupe continue à exploiter ce style de rock sans que cela soit rébarbatif, bien au contraire c’est jouissif. Killing in the name of love est un morceau très 80’s.

A ce stade il est le titre le plus mélodique mais pas forcément le meilleur. Il a néanmoins le mérite d’ajouter une petite note glamour.

SkullCruzher est entamé au piano. Changement d’ambiance me direz-vous ? Oui pour les trente premières secondes et après… On repart dans un style « Cruzhien ».

Le rythme accélère, les guitares viennent prêter main forte au titre. Ce titre joué plus en finesse permet à nos rockers de montrer qu’ils savent explorer d’autres territoires du rock/glam/sleaze. At The Radio Station relance la mécanique avec une entame endiablée.

1. The Jungle Revolution
2. Angel Dust
3. FL89
4. Killing In The Name Of Love
5. SkullCruzher
6. At The Radio Station
7. Split Personality
8. Sold Your Soul
9. From Above
10. Winner
11. Gimme Anarchy
 
 
CRUZH is:
Alex Waghorn – lead vocals
Anton Joensson – guitar, background vocals
Dennis Butabi Borg – bass, background vocals
Johan Öberg – guitar
Matt Silver – drums, background vocals

Le band a ré enclenché la cinquième vitesse. Le pur style du groupe est de nouveau mis à l’honneur à travers ces couplets et refrains. Ça percute bien. Ce titre possède un côté jubilatoire cela accompagné d’un gros groove.

Très bon morceau. Avec Split Personality on accélère encore un peu plus. Du gros rock heavy est envoyé. La section basse/batterie envoie du lourd. Bien sûr cela reste mélodique et entraînant. Nos rockeurs sont en pleine forme.

L’intro de Sold Your Soul nous rappelle un excellent groupe Franco Américain, XYZ. La suite du morceau confirme cette impression. Les Suédois lorgnent du côté hard/fm. Excellente initiative de leur part car ce titre est réussi voir remarquable. L’un des meilleurs titres à ce moment d’écoute.

From Above est la ballade de l’album. Commencé au piano, ce titre mélancolique fait son effet. L’orchestration est très bonne. Les « lovers » ne seront pas insensibles à cette composition aux allures nostalgiques. Le titre prend de l’épaisseur en dernière partie avec un très beau solo. Winner est un retour gagnant avec LE style Cruzhien qu’on aime.

On y perçoit un style à la Bon Jovi. Ce titre est très bon, finement joué. On excelle dans le très bon hard 80’s. Gimme Anarchy envoie du lourd dès les premières notes. Les riffs vigoureux et saignants sont de retour.

L’adrénaline monte d’un cran pour notre plus grand bonheur. Le son des guitares est lourd, celui de la batterie est puissant. Par moment, ce titre me fait penser à celui de Motley Crüe avec le titre Primal Scream. Cette composition termine avec rage ce nouvel album qui est de très bonne qualité.

Tout au long de ce « The Jungle Revolution », Cruzh fait preuve d’un remarquable sentiment de cohésion et d’unité. Les cinq membres du groupe ont contribué en tant qu’auteurs-compositeurs.

C : Alex Urban

Cette approche collective imprègne non seulement l’album d’un large éventail d’influences, mais souligne également la vision commune et la camaraderie du groupe.

Qu’il s’agisse des solos de guitare brûlants de Johan Öberg, des rythmes palpitants de Matt Silver ou de l’interaction dynamique entre Anton Joensson et Dennis Butabi Borg, chaque membre met en avant ses propres talents.

Avec cet album, Cruzh renforce sa notoriété dans le monde du rock. C’est énergique, électrisant en plus d’être contagieux !

Le 8.5/10 s’impose !

@Marin


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