Hier soir, le Zénith de Paris accueillait deux des plus grands groupes de Heavy Metal pour un Show Exceptionnel rappelant les grandes heures de l’âge d’or des années 80.
J’assistais pour la 1re fois en octobre 1986 aux prestations dans ce même Zénith de Paris de Judas Priest/Warlock et de Saxon/Loudness.
Lorsque je rentre dans la fosse vers 19h10, l’émotion m’envahit, revoir nos vieux lions sur une même affiche 38 ans plus tard était tellement improbable !
La salle est pleine, il est 19h25 quand SAXON lance les hostilités avec le titre « Hell, Fire & Damnation » issu du dernier album en date.
Le groupe enchaine avec l’imparable « Motorcycle Man », la fosse est chaude et réceptive.
« There’s Something In Roswell » est peut-être le titre qui me parait le plus faible de la soirée, j’aurais préféré un « Broken Heroes » pour ma part.
Biff semble légèrement fatigué, mais à 73 ans il porte encore le groupe sur ses épaules (surtout depuis le retrait de Paul Quinn des tournées) cela force le respect et l’admiration.
La suite du set sera un festival d’anciens hits de la grande époque faisant revivre la nostalgie d’un Saxon qui fut l’un des Ténors de la NWOHBM au début des années 80 !
« Dallas 1 PM », « Strong Arm Of the Law » le refrain est repris par la foule, « Denim and Leather », « And the Bands Played on », « Wheels of Steel » faisant sauter et hurler la fosse à l’unisson, « Princess of the Night », “Heavy Metal Thunder”.
« Crusader » Ce morceau mystique est toujours un des moments forts, l’intro et ses magnifiques arpèges vous collent le frisson pour laisser place à ce rythme lancinant et envoutant ! seul bémol, je trouve que Brian Tatler a eu bien du mal à retranscrire l’éblouissant solo d’origine de Paul Quinn.
« Madame Guillotine » prouve que Saxon en 2024 est encore capable d’écrire des hits. Ce titre passant admirablement bien l’épreuve du Live.
Après 1 heure de bonheur, la bande à Biff nous a délivré un magnifique set, il est dommage que le son ne fût pas toujours à la hauteur et le set trop court.
Pour le reste, le groupe a idéalement chauffé la salle pour JUDAS PRIEST en proposant un répertoire carré. Séduisant les nombreux fans présents qui garderont en mémoire l’image d’un SAXON toujours aussi déterminé et conquérant !
Setlist :
Hell, Fire & Damnation
Motorcycle Man
Sacrifice
There’s Something In Roswell
And The Band Played On
Madame Guillotine
Heavy Metal Thunder
Strong Arm of the Law,
Crusader,
Dallas 1 PM,
Denim And Leather
Wheels Of Steel,
Princess Of The Night.
Après la belle prestation d’un mythe de la NWOHBM, place à un Monument du HEAVY METAL !
Judas Priest représente à merveille ce style qu’il incarne avec un talent unique depuis 50 ans, influençant avec Black Sabbath tout un mouvement !
Il est 21h quand retentissent les premières mesures de l’intro annonçant le furieux « Panic Attack » qui passe admirablement l’épreuve du feu.
Le son est bon, les Lights sont splendides, agrémentées d’images, d’animations, et d’une croix « symbolique du combo » qui évoluait en permanence suivants les différents titres !
Tout est en place pour vivre un concert d’anthologie.
La suite ne sera qu’une démonstration de force sans équivalence, Rob est impérial malgré ses 72 ans ! il est le leader et l’âme du Priest. Sa voix divine est encore impressionnante à l’image du bonhomme tout simplement.
Il est le « Metal God » !
Ça enchaine avec « You’ve Got Another Thing Comin ‘» un titre culte qui plonge le zénith dans un état second.
Le public est aux Anges !
Pourtant c’est l’enfer qui se déchaine, un déluge de Metal, le Priest est en pleine forme et le duo Faulkner/Sneap assure et assume l’héritage.
« Breaking the Law », « Rapid Fire », « Love Bites », « Devil’s child », « Saints in Hell », « Turbo Lover » repris en chœur par la foule, nous remémorant la fameuse tournée « Fuel For Life 1986 », « Victim of Changes » et « The Green Manalishi » permettant à Rob de se mettre en évidence, sont autant de titres retraçant la flamboyante carrière de Judas Priest et d’en mesurer l’impact.
« Painkiller » Intro emblématique, double grosse caisse, un titre puissant et un album qui a tout bonnement relancé la carrière du groupe en 1990. Un classique incontournable en Live.
« The Hellion » et « Electric Eye » pour un final sous haute tension, suivi d’un « Hell Bent for Leather » voyant Rob arriver sur sa Harley, cravache entre les dents !
Pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos émotions, quand arrive sur scène, l’immense Glenn Tipton qui reçoit une « Standing Ovation » pour interpréter « Metal Gods » et « Living After Midnight ». Un moment privilégié entre un musicien d’exception et ses fans.
Hier soir, nous avons assisté à un concert mémorable, les émotions étaient palpables, mais la plus belle, celle qui restera dans nos mémoires, sera l’apparition de Glenn pour les 2 derniers titres, encore merci à nos héros vieillissants mais toujours aussi vaillants.
Seuls les morceaux « Crown of Horns » et « Invincible Shield » émanant du dernier album ne m’ont pas pleinement convaincu.
War Pigs
(Black Sabbath cover)
Invincible Shield Tour Anthem
Panic Attack
You’ve Got Another Thing Comin’
Rapid Fire
Breaking the Law
Lightning Strike
Love Bites
Devil’s Child
Saints in Hell
Crown of Horns
Turbo Lover
Invincible Shield
Victim of Changes
The Green Manalishi (With the Two Prong Crown)
(Fleetwood Mac cover)
Painkiller
Encore:
The Hellion
Electric Eye
Hell Bent for Leather
Metal Gods (with Glenn Tipton)
Living After Midnight (with Glenn Tipton)
We Are the Champions
(Queen song)
@Franck