« Gettin Off » est le premier morceau, c’est dur et lourd, de superbes riffs de guitare, des lignes de batterie lourdes avec cette superbe ligne de basse sale de Chris Taylor avec la voix grondante de DK Revelle. Cela vous frappe en plein visage comme un coup de poing superbe début de cet album.
« Takin A Ride », le premier single de cet album est un superbe hymne rock n’ roll, le chant, les riffs et le solo de Heber sont bien livrés, l’épine dorsale du morceau.
« Ride Or Die », le deuxième single extrait de cet album, s’illustre par une interprétation légèrement différente, voire audacieuse, de la part du chanteur. Il y a, dans cette chanson, une certaine essence brute et émotionnelle qui transparaît à travers les variations vocales.
« Dirty Rhythm », le troisième single explosif de l’album, perpétue cette tradition de rock n’ roll brut et indompté avec une passion débridée. Ce qui me séduit chaque fois, c’est cet instant magique vers la fin, quand la ligne de basse captivante prend le devant et que le chant s’élève fiévreusement, puis plonge pour ramener le morceau à son apogée triomphante. C’est purement et simplement époustouflant.
La scène musicale de Los Angeles, en particulier à l’apogée du Sunset Strip, brillait de l’énergie brute et de la philosophie de groupes comme Faster Pussycat, LA Guns et Guns N’ Roses.
Les chansons « Turn Me Loose », « Died Laughing » et « Amsterdam » résument cette même ambiance sordide mais exaltante, offrant un aperçu de la tapisserie chaotique du rock and roll qui a défini l’époque.
Pourtant, même si ces morceaux rendent hommage à l’esprit de cette époque, ils apportent quelque chose de nouveau, bénéficiant de la technologie d’enregistrement et des valeurs de production contemporaines.
Il en résulte un son qui non seulement résonne avec la nostalgie de cette période révolue, mais résonne également avec une clarté et un punch modernes. La musique évoque l’intensité des lieux enfumés et le frisson des performances débridées, tandis que la qualité sonore améliorée invite les auditeurs à apprécier les couches complexes et la musicalité qui auraient pu se perdre dans les mix bruts du passé.
DK, connu pour sa capacité à fusionner émotion et technique, nous offre ici une performance remarquable. Les riffs de guitares granuleux sont un véritable régal pour les amateurs de textures riches et profondes, et c’est précisément Jimmy Berdines qui brille de mille feux sur cet opus, faisant preuve d’une dextérité et d’une puissance imposantes.
Son jeu est intense et captivant tout au long de l’album, mais « Ride Or Die » est la piste où son talent explose avec une force particulière. L’énergie qu’il dégage est palpable, et contribue à un résultat final puissant et immersif qui ne manquera pas de marquer les esprits.
« Star Spangled Fist Fight », la chanson titre clôt l’album avec la même attitude, la même attitude, les fans de sleaze et de rock n’ roll du monde entier aiment ce groupe.
Le dernier album de Kickin Valentina s’ouvre sur la férocité d’un ouragan, donnant le ton à un album qui ne faiblit pas, ne trébuche pas et ne s’excuse pas.
Chaque morceau est tissé d’une richesse sonore et d’une profondeur mélodique qui rend hommage aux titans du rock tout en se forgeant une identité distincte qui leur est indéniablement propre.
Au fur et à mesure que l’album progresse, les auditeurs sont emmenés dans une aventure à la fois variée et cohérente, avec des ballades blues cédant la place à des hymnes rock à indice d’octane élevé.
À une époque où l’industrie musicale est saturée d’approches stéréotypées, « Star Spangled Fist Fight » s’impose comme un témoignage de ce que devrait être le rock’n’roll : brut, honnête et avec un cœur qui bat au rythme d’une énergie débridée.
Cet album est une véritable pépite que j’intégrerai à ma collection avec une immense joie ! Incontestablement, il s’impose comme l’un des joyaux musicaux de l’année.
Stay Tuned
@Doc Olivier