👉 [Chronique/Review] – Deep Purple – Bananas (2003) – Boudj.

4.5
(144)

1. House Of Pain (3:34)
2. Sun Goes Down (4:10)
3. Haunted (4:22)
4. Razzle Dazzle (3:28)
5. Silver Tongue (4:04)
6. Walk On (7:03)
7. Picture Of Innocence (5:11)
8. I Got Your Number (6:01)
9. Never A Word (3:46)
10. Bananas (4:50)
11. Doing It Tonight (3:29)
12. Contact Lost (1:29)

En mars 2002, Jon Lord quitte définitivement Deep Purple, présent depuis les débuts, il ne reste plus que Ian Paice à la batterie comme dernier membre originel. Son remplaçant est tout trouvé, Don Airey avait remplacé Lord en 2001 quand il n’était pas apte à tourner.

Sur plus de 50 ans de carrière, Deep Purple a connu de nombreux changements dans ses effectifs. Cela n’a jamais empêché le groupe de tourner et de sortir des albums, la venue de Don Airey au sein de la formation ne change en aucun cas les habitudes.

Bananas est le dix-septième album studio de la prolifique carrière de Deep Purple, la pochette de l’album peut surprendre de prime abord, mais reste originale. Pour ce nouvel effort, c’est Michael Bradford qui est à la production, succédant à Roger Glover.

Mais est-ce pour autant un nouveau départ signifiant une nouvelle direction artistique ?

Entamé déjà avec Purpendicular, le renouveau du groupe depuis le milieu des années 90 se poursuit pour entamer des années 2000 sous le signe de la continuité.

Les compositions sont toujours aussi punchy, House Of Pain démontre que Deep Purple en a encore sous le capot que Ian Gillan est décidément increvable. Il ressort pour l’occasion son harmonica pour un morceau typé hard rock, nous sommes bien sûr loin des envolées lyriques d’antan mais cela n’empêche pas d’apprécier.

Haunted est le single qui fera la promotion de l’album, à noter que Beth Hart est aux chœurs pour cette balade singulière. Il faut dire aussi que Bananas n’a pas bénéficié d’une grosse promotion, mais s’est bien classé en Europe et en Amérique du Sud. 

Ceci dit, Bananas est le baptême du feu pour Don Airey qui a la lourde tâche de succéder à Jon Lord, et autant dire que l’essai est réussi.

Les compositions, comme à l’heure habitudes, mettent en valeurs les claviers, en témoigne le morceau éponyme, une belle prouesse avec un questions/réponses entre les claviers d’Airey et la guitare toujours aussi aérienne de Steve Morse.

Le ton est bien différent du précédent album, Abandon, on peut reprocher un certain ventre mou avec des morceaux comme Never A Word, Picture Of Innocence ou Walk On. On sera aussi surpris par Doing It Tonight et son reggae déroutant.

Bananas est finalement un cocktail assez surprenant, un album de transition avant un retour un peu plus énergique sur Rapture Of The Deep.

C’est à se demander si Deep Purple n’a pas un peu oublié cet album qui possède malgré tout quelques qualités.

@Boudj



Bilel Boudj
Journaliste, chroniqueur web et radio, Boudj est un grand amateur de cinéma et de musique dans le sens large du thème, même s'il a une passion pour tout ce qui est rock.

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