👉 [Chronique/Review] – Whitesnake – Come And Get it (1981) – Boudj.

4.5
(145)

1. Come An’ Get It (3:57)
2. Hot Stuff (3:22)
3. Don’t Break My Heart Again (4:01)
4. Lonely Days, Lonely Nights (4:14)
5. Wine, Women An’ Song (3:43)
6. Child Of Babylon (4:50)
7. Would I Lie To You (4:30)
8. Girl (3:54)
9. Hit An’ Run (3:21)
10. Till The Day I Die (4:27)

Whitesnake entame les années 80 sur les chapeaux de roue avec Ready An’ Willing, il faut dire que l’album est une franche réussite. Ce n’est pas pour autant que David Coverdale et consorts vont rester sur ce beau succès, enchainant avec Come And Get It.

Depuis 1978, David Coverdale a réussi à former un groupe solide qui compte ses anciens collègues de Deep Purple en la personne de Jon Lord et Ian Paice. Les productions du groupe s’apparentent à ce qu’aurait pu faire le pourpre profond au début des années 80, un hard rock mélodique teinté de blues.

Bien sûr l’a comparaison s’arrête là, Whitesnake est un groupe qui reste à part dans l’arbre généalogique que constitue Deep Purple.

Enchainant au rythme d’un album par an, Come And Get it sort tout juste onze mois après le succès qu’a été Ready An’ Willing. On pourrait aisément reprocher à la première période de Whitesnake de reprendre la même recette à chaque album, du blues, du hard rock qui repose sur une section rythmique solide campée par Neil Murray à la basse, Jon Lord aux claviers et Ian Paice derrière les futs.

Néanmoins, Come And Get It se démarque par rapport à son prédécesseur sur certains points. Là où Ready An’ Willing affichait une certaine ambition avec un titre qui allait devenir un classique en concert (Fool For Your Loving), Come And Get It ne contient pas un morceau qui se démarque des autres, du moins sur le point de vue commercial.

Cela ne veut pas pour autant dire que l’album est mauvais, au contraire. Ce quatrième album est ce qui représente comme le travail le plus homogène de la bande à Coverdale. 

L’album se caractérise par un parfait équilibre entre hard blues (Come And Get It) matiné d’influences folk (Til The Day I Die) et même des relents de rock progressif (Child Of Babylon).

Bien sûr, comme tout album de Whitesnake, on y trouve un titre qui ressort des autres, histoire de lancer un single qui attirerait l’attention sur l’album, Don’t Break My Heart Again se classe très bien dans les charts, donnant ainsi l’impulsion nécessaire pour faire de ce Come And Get It un classique de Whitesnake première époque.

Mais comme dit plus haut, Come And Get It est un parfait témoignage de la première époque de Whitesnake, un groupe qu’on verrait faire la tournée des pubs londoniens que des grandes salles.

Il marque bizzarement le début de la fin de cette première période. Son successeur, Saints And Sinners prendra une direction artistique différente. Le reste appartient à l’histoire.

@Boudj



Bilel Boudj
Journaliste, chroniqueur web et radio, Boudj est un grand amateur de cinéma et de musique dans le sens large du thème, même s'il a une passion pour tout ce qui est rock.

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