[REPORT] Heavy Week End – Nancy Jour 1.

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Le Heavy Week-End de Nancy est un festival de musique annuel (On espère un retour en 2025) se tenant au Zénith de Nancy, à Maxéville. Cet événement a attiré des milliers de fans de métal de toute la France et au-delà.

Le festival a eu lieu du 21 au 23 juin, offrant une programmation riche et variée avec des artistes de renommée internationale.

Le Zénith de Nancy, également connu sous le nom de Zénith du Grand Nancy, est une salle de spectacle située à Maxéville, une commune proche de Nancy, en Lorraine. Inauguré en 1993, le Zénith de Nancy fait partie du réseau des Zéniths de France, qui sont des salles de spectacle de grande capacité conçues pour accueillir des événements variés.

Le Zénith est facilement accessible en voiture, avec de nombreuses places de stationnement disponibles. Il est également bien desservi par les transports en commun de la métropole du Grand Nancy. On aura juste une pensée pour toutes les personnes qui doivent prendre cette grande montée sans fin pour prendre son bus !

L’événement se déroule dans une ambiance conviviale et festive, attirant des familles, des groupes d’amis, et des passionnés de musique de tous âges. Le Zénith de Nancy, avec sa grande capacité et ses installations modernes, est l’endroit idéal pour un tel rassemblement. Les spectateurs peuvent profiter de la musique dans un cadre sans stress.

Concernant le site, on notera qu’il y avait un peu d’attente pour la restauration et un souci pour les toilettes. (On en parle un peu plus tard) Mais pour le reste l’organisation a été au top.

On avait une crainte sur le temps et la pluie mais dans l’ensemble on a eu de la chance avec le temps ce qui est quand même agréable.

On félicite aussi les personnes qui ont travaillé sur scène pour faire les changements de plateaux assez rapidement et avec brio.

Le festival de 2024 a présenté une gamme impressionnante de groupes légendaires et d’artistes émergents.

Parmi les têtes d’affiche, on comptait :

Judas Priest qui a clôturé le festival avec un spectacle célébrant leurs 50 ans de carrière. Scorpions : Le groupe a célébré les 40 ans de leur album emblématique « Love at First Sting » en le jouant dans son intégralité. Deep Purple : qui lance la tournée de son nouvel album “=1”. Alice Cooper : Avec son show théâtral et rempli d’effets visuels. Megadeth : Un des membres du « Big Four » du thrash metal avec un Dave Mustaine en forme !

Le festival a également mis en avant des artistes tels que The Last Internationale, Ayron Jones, Pretty Maids (le retour), Sortilège (Seul représentant Français), Tom Morello de Rage Against the Machine, ainsi que le groupe Extreme avec son fantastique guitariste Nuno Bettencourt.

Ouvrons donc la page de la première journée avec The Last Internationale, Extreme et Scorpions.

The Last Internationale a la lourde tâche d’ouvrir le festival avec un public un peu clairsemé, mais Delila Paz la chanteuse va faire en sorte de lancer le show avec sa voix puissante et que j’ai trouvé émotionnelle.

Elle ne ménage pas ses efforts en n’hésitant pas à monter dans les gradins pour faire chanter qui a envie. Sur scène Edgey Pires, le guitariste ajuste ses riffs et on obtient un concert très carré.

Comme on le sait les textes de The Last Internationale abordent souvent des thèmes de justice sociale, de droits civiques, et de résistance politique ce qu’on aura bien sur pendant ce concert.

Le moment marquant pour moi est ce « Kick Out The Jams » de MC5 qu’on retrouvera aussi plus tard avec Tom Morello. On se dit que si on avait pu avoir les deux groupes en même temps on aurait eu droit à un moment spécial.

J’ai trouvé le set énergique et en une heure on voit que le public est conquis. A revoir une prochaine fois mais cela lance bien les trois jours !

Après un passage dans le tente presse, qui est super agréable, nous retournons devant la scène pour le concert du groupe Extrême.

Pendant une heure un quart, le groupe va nous partager son feeling, ses émotions et bien sur des titres que l’on connait tous.

Gary Cherone est de suite dans ce qu’il fait de mieux, mais si des petits soucis avec sa voix viendront un peu ternir le set mais quel showman. Nuno Bettencourt est largement acclamé pour sa présence et ses parties exceptionnelles à la guitare, combinant des éléments de virtuosité et une sensibilité mélodique.

Malgré le fait qu’il traine toujours cette blessure au genou lors de la Monster Of Rock Cruise, il bouge partout et nous balance des riffs incroyable.

Pat Badger et Kevin Figueiredo contribuent à rendre leur son massif et parfois Pat prends le micro pour chanter avec Gary. La Classe atomique.

Le set est bien sur coupé par la partie acoustique du « More Than Words » entre Gary et Nuno. Nuno ayant quand à lui mis en place ce petit solo acoustique dont on aurait aimé qu’il soit plus court pour un autre titre. Le public est carrément en ébullition durant « Get The Funk Out ».

J’ai adoré le mélange de hard rock, funk, glam metal et pop, mais aussi la qualité de la performance de ce soir. Il faut noter qu’on a tout de même 5 titres et pas des moindres de Extreme II: Pornograffitti (A Funked Up Fairy Tale) mais aussi un de mes titres préférés qui est « Kid Ego ».

Les nouveaux morceaux de « Six » le dernier album en date passent super bien. Ca fait du bien de revoir Extrême en fait !

Set List:

It’s a Monster
Decadence Dance
Rebel
Kid Ego
Play With Me
Hole Hearted
More Than Words
Am I Ever Gonna Change
Flight of the Wounded Bumblebee
Get the Funk Out
Rise

Avant de revenir pour voir Scorpions, nous faisons une pause casse croute à un des stands pour voir ce que ça donne et nous repartons ensuite pour voir ce show millimétré de Scorpions qui nous propose cette année de visiter l’album « Love At First Sting » mais aussi un paquet de Hit.

Autant vous dire que les spectateurs sont en effervescence pour voir les Scorpions, ce sera sans aucun doute la journée la plus époustouflante et mémorable, remplie d’une foule compact.

« Love at First Sting » est un album crucial dans la discographie de Scorpions. Il capture l’essence du hard rock des années 80 tout en montrant la capacité du groupe à écrire des chansons incroyables et accrocheuses. Avec sa combinaison de puissance, de mélodie et d’émotion, cet album reste un incontournable et découvrir ce soir des titres comme « I’m Leaving You », « The Same Thrill », « As Soon as the Good Times Roll » ou « Crossfire » ça n’a pas de prix.

Mais que dire de l’arrivée de Klaus Meine et ses 76 printemps sur « Coming Home » ? Ca prend au corps de le voir ce mouvoir avec difficulté mais ça reste prenant. Alors oui par moment on voit le poids des âges mais le concert est tellement beau, bon avec une lumière magnifique et une scénographie époustouflante qu’on oublie ce point.

Un mot aussi sur Rudolf et Matthias qui nous délivrent des riffs aux petits oignons et voir Matthis avec ce sourire on se dit qu’il en profite un max.

La setlist fait la part belle aussi aux titres comme Coast to Coast, The Zoo ou Blackout. Un best of que les Fans et les autres se délectent avec plaisir.

Un mot sur la section rythmique, Mikkey Dee a relancé depuis son arrivée la folie qu’il avait dans Motorhead quand au bassiste Paweł Mąciwoda il reste le discret bassiste du groupe.

Set List:

Coming Home
Gas in the Tank
Make It Real
The Zoo
Coast to Coast
I’m Leaving You
Crossfire
Bad Boys Running Wild
Delicate Dance
(with Ingo Powitzer)
Send Me an Angel
Wind of Change
Tease Me Please Me
The Same Thrill
New Vision
(Drum solo)
Blackout
Big City Nights

Encore:
Still Loving You
Rock You Like a Hurricane

Fin de la journée 1, rendez-vous demain pour la suite !

@Doc Olivier


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