➕ 09 Août 1986 – Ratt sort “Dancing Undercover” par le Doc. ➕

5
(2)
1. Dance (4:21)
2. One Good Lover (3:07)
3. Drive Me Crazy (3:41)
4. Slip Of The Lip (3:16)
5. Body Talk (3:48)
6. Looking For Love (3:06)
7. 7th Avenue (3:10)
8. It Doesn’t Matter (3:08)
9. Take A Chance (4:00)
10. Enough Is Enough (3:23)

“Dancing Undercover” marque un tournant pour Ratt. Si leurs deux premiers albums, “Out of the Cellar” (1984) et “Invasion of Your Privacy” (1985), étaient solidement ancrés dans un style glam typique, alliant riffs accrocheurs et refrains mémorables, ce troisième opus montre un groupe désireux d’explorer de nouvelles sonorités, tout en conservant les éléments qui ont fait leur succès.


L’album débute avec “Dance”, un morceau immédiatement reconnaissable par son riff incisif et son refrain accrocheur.

Dès les premières notes, il est clair que Ratt a peaufiné sa production, tout en optant pour une approche plus directe et moins polie que sur les albums précédents. La voix éraillée de Stephen Pearcy reste un atout majeur, apportant une touche de rugosité qui contraste avec la propreté des guitares de Warren DeMartini et Robbin Crosby.


Contrairement à leurs précédents albums, où les thèmes de la fête et de la séduction dominaient, “Dancing Undercover” introduit des compositions plus sombres et plus introspectives.

Le single “Slip of the Lip” en est un parfait exemple, avec ses paroles ambiguës et son ambiance presque menaçante. Le groupe semble vouloir se débarrasser de son image de fêtards pour aborder des sujets plus sérieux et personnels.


D’autres titres, comme “Body Talk” et “Enough Is Enough”, continuent de montrer cette évolution, avec des compositions plus complexes, des arrangements plus audacieux, et une énergie brute qui montre que Ratt n’a pas perdu son mordant.

“Body Talk” en particulier, avec son rythme effréné et son solo de guitare explosif, est un des moments forts de l’album, rappelant que malgré une production plus sombre, Ratt reste un groupe de hard rock avant tout.


Bien que “Dancing Undercover” n’ait pas connu le même succès commercial que ses prédécesseurs, il reste un album important dans la carrière de Ratt.

Cet album montre un groupe à un moment charnière, oscillant entre le besoin de rester fidèle à ses racines glam et le désir de mûrir musicalement.


Cependant, avec le recul, “Dancing Undercover” est souvent vu comme un album de transition, essentiel pour comprendre l’évolution du groupe.


“Dancing Undercover” est un album qui, bien que moins éclatant que les précédents efforts de Ratt, montre un groupe en pleine exploration de ses capacités. Il reste un témoignage important de la scène glam metal des années 80, illustrant à la fois les forces et les défis auxquels les groupes de l’époque étaient confrontés.

Spotify:

La Vidéo:

Stay Tuned

@Doc Olivier


How useful was this post?

Click on a star to rate it!

Average rating 5 / 5. Vote count: 2

No votes so far! Be the first to rate this post.