Après un retour triomphal de Bruce Dickinson sur Brave New World, Iron Maiden tente le back to back avec Dance Of Death.
Un deuxième album avec la formation à trois guitare qui laisse malgré tout un gout d’inachevé.
On commence d’emblée avec cette pochette assez spéciale, il semblerait que Steve Harris et consors soient passés par le carnaval de la Nouvelle Orléans pour sortir une pochette pareille, les regards des mannequins déshumanisés auront vite fait de mettre mal à l’aise n’importe qui, en particulier les fans.
C’est cringe et ça donne un côté kitsch assez dérangeant, sans parler de la police d’écriture du nom de l’album.
C’était censé faire daté, ça fait finalement ringard et amateur. Amateur, on ne pourrait pas employer ce mot pour les onze morceaux de l’album. On reprend là où on s’était arrêté sur Brave New World, des titres avec de la profondeur, travaillés de sorte que les trois guitaristes aient chacun le moyen de s’exprimer.
Sauf que pour cette fois, la production de Kevin Shirley nous plonge dans une sorte de bataille sonore interminable et cacophonique. Un reproche surtout fait à Kevin Shirley, qui semble avoir du mal à équilibrer les moments forts des morceaux de Maiden, on peut néanmoins nuancer le propos quant à certaines compositions comme Journeyman, qui clôture Dance Of Death de fort belle manière.
Avec Dance Of Death, Iron Maiden est dans la continuité de ce qui avait été entamé sous l’ère Blaze Bayley, des titres longs aux accents progressifs, mais qui ne saute pas vraiment le pas au niveau technique.
Avec une pochette qui n’aurait pas dépareillé dans la discographie d’un vrai groupe de metal progressif.
@Boudj