📀 [Chronique/Review] – King Diamond Fatal Portraits (1986) Boudj.

4.5
(153)
1. The Candle (6:40)
2. The Jonah (5:16)
3. The Portrait (5:07)
4. Dressed in White (3:08)
5. Charon (4:16)
6. Lurking in the Dark (3:34)
7. Halloween (4:13)
8. Voices From the Past (1:31)
9. Haunted (3:53)
10. The Lake (4:13)

A un moment ou à un autre Mercyful devait splitter, il faut dire que le conflit créatif entre King Diamond et Hank Shermann y était pour beaucoup.

King Diamond se lance de son côté pour offrir un groupe à la mesure de sa vision artistique. En compagnie de Michael Denner et Timi Hansen, il embauche un jeune batteur, Mikkey Dee pour former King Diamond et sortir un premier album, Fatal Portrait.

On commence par le sujet qui fâche, le portrait est en effet fatal mais pas pour les raisons qu’on croit. Ceci dit, le choix de la pochette est en relation directe avec le contenu musical.

En effet, Fatal Portrait est un semi concept-album, qui raconte l’histoire d’une jeune fille de 4 ans que sa mère a dessinée dans un portrait et ensorcelé. Donc déjà, une fille de 4 ans qui a l’air d’en avoir 40, on passera sur la cohérence.

Semi concept-album évidemment, les 4 premiers titres de Fatal Portrait l’histoire de Molly 4 ans, dont la conclusion se fait attendre au dixième titre Haunted.

Mais au-delà de la pochette, King Diamond pose les bases de la marque du groupe, des concept-albums sombres et torturés, le tout exécuté par des musiciens solides.

On pourrait néanmoins reprocher que l’arc narratif de Fatal Portrait ne se limite que sur 5 titres de cet album, mais King Diamond se rattrapera par la suite avec d’autres œuvres encore plus captivantes.

 


@Boudj


Bilel Boudj
Journaliste, chroniqueur web et radio, Boudj est un grand amateur de cinéma et de musique dans le sens large du thème, même s'il a une passion pour tout ce qui est rock.

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