22 Août 2000 – Spock’s Beard sortait « V » – La chronique du Doc !

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  • Nom de l’album : V
  • Artiste : Spock’s Beard
  • Date de sortie : 22 août 2000
  • Label : Metal Blade Records, InsideOut Music
  • Genre : Rock progressif
  • Durée : 63:45 minutes
  • Producteur : Neal Morse

Liste des titres :

  1. At the End of the Day – 16:28
  2. Revelation – 6:05
  3. Thoughts (Part II) – 4:39
  4. All on a Sunday – 4:03
  5. Goodbye to Yesterday – 4:39
  6. The Great Nothing – 27:02

Membres du groupe :

  • Neal Morse – chant, claviers, guitare acoustique
  • Alan Morse – guitare électrique, chant
  • Ryo Okumoto – claviers
  • Dave Meros – basse, chœurs
  • Nick D’Virgilio – batterie, percussions, chœurs

« V » est le cinquième album studio du groupe de rock progressif américain Spock’s Beard, sorti en 2000.

Cet album est un tournant dans la carrière du groupe, consolidant leur réputation comme l’une des formations phares du rock progressif moderne.

Avec « V », Spock’s Beard montre sa maîtrise du genre, fusionnant des éléments classiques du prog avec une sensibilité contemporaine.


Après avoir établi leur style distinctif au cours des quatre albums précédents, Spock’s Beard pousse plus loin les limites du prog avec « V ».

L’album ne suit pas un concept unique ou une histoire continue comme certains albums du groupe, mais il s’agit plutôt d’une exploration thématique des idées de quête, de lutte personnelle, et d’aspirations spirituelles.

Les compositions sont complexes, mêlant des sections instrumentales élaborées à des parties vocales accrocheuses, tout en maintenant une cohésion qui fait de « V » un tout unifié.

« V » est un tour de force musical, avec cinq morceaux qui démontrent l’étendue du talent du groupe.

La pièce maîtresse de l’album est le titre d’ouverture « At the End of the Day, » une épopée de 16 minutes qui incarne tout ce que Spock’s Beard fait de mieux : des structures musicales changeantes, des harmonies vocales luxuriantes, et une dynamique qui passe sans effort de passages calmes et introspectifs à des explosions de complexité instrumentale.

« Revelation » et « Thoughts (Part II) » poursuivent dans cette veine, mélangeant habilement des influences de Yes, Genesis, et Gentle Giant avec une touche moderne.

Les jeux de contrepoints vocaux et les arrangements polyphoniques sont particulièrement remarquables sur « Thoughts (Part II), » qui rappelle les meilleurs moments de Gentle Giant, tout en apportant une fraîcheur contemporaine.


La ballade « All on a Sunday » montre une facette plus accessible du groupe, avec un refrain mémorable et un format plus conventionnel, mais sans sacrifier la sophistication musicale.

Le dernier morceau, « The Great Nothing, » est une autre longue pièce qui s’étend sur plus de 27 minutes.

C’est une composition ambitieuse divisée en plusieurs sections, offrant une conclusion grandiose à l’album.

Ce titre explore des thèmes de désillusion et d’espoir, avec une structure narrative qui reflète l’évolution émotionnelle et musicale de l’album.

Stay Tuned

Doc Olivier


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