2. All I Need
3. Shining Sails
4. Switchblade
5. Vortex
6. Skin And Bones
7. Turn To Dust
8. Crazy Town
9. Thought We Had Forever
10. The World Is Ours (Curse The Lies)
Le saviez-vous, on peut faire d’excellents albums de rock progressif sans pour autant faire appel à un guitariste. Keys le prouve parfaitement avec son album The Grand Seduction.
Keys, c’est la collaboration entre Jack E et le claviériste à la riche carrière Mark Mangold. Tout débute en 2019, le premier album When Shadows Fall montre la voie.
Avec The Grand Seduction, Keys remet le couvert avec la même équipe. Le morceau éponyme ouvre le bal de fort bel manière, on croirait vraiment qu’il y a un guitariste caché quelque part mais il n’en est rien. Grand Seduction annonce la couleur, mélodie et puissance sont déjà au rendez-vous.
On pourrait croire qu’un groupe pareil est un énième hommage aux groupes de rock progressif des années 70 et 80, mais on est vraiment loin du compte. Il est vrai que les mélodies semblent faire partie de la mémoire collective de tout bon fan de Rock, mais Keys réussit la prouesse de surprendre par son approche singulière.
On peut néanmoins reprocher à cette nouvelle offrande de Keys de manquer d’un certain panache au niveau de la batterie. Il est vrai qu’Alex Landenburg (Kamelot) est une batteur d’une grande finesse, mais il est assez décevant d’avoir l’impression que le son des fûts sonne trop synthétique.
Malgré tout, l’ambiance de ce Grand Seduction tend à nous plonger dans une ambiance eighties plus que bienvenue. Keys possède cette faculté que peu de groupes actuels possèdent, à savoir une identité marquée.
Il ne faut pas écouter Grand Seduction pour la singularité qui le caractérise, mais plus comme un ensemble de composition dans l’air du temps avec une vague nostalgique qui ramène son lot de fraicheur.
@Boudj