Voici les détails de l’album « Painkiller » de Judas Priest :
- Titre de l’album : Painkiller
- Groupe : Judas Priest
- Date de sortie : 3 septembre 1990
- Label : Columbia Records (international), CBS (Europe), Epic Records (États-Unis)
- Genre : Heavy Metal
- Durée totale : 46:10 minutes
- Producteur : Chris Tsangarides et Judas Priest
Liste des titres et durée :
- Painkiller – 6:06
- Hell Patrol – 3:37
- All Guns Blazing – 3:58
- Leather Rebel – 3:35
- Metal Meltdown – 4:49
- Night Crawler – 5:45
- Between the Hammer & the Anvil – 4:49
- A Touch of Evil – 5:44
- Battle Hymn (instrumental) – 0:57
- One Shot at Glory – 6:46
Membres du groupe :
- Rob Halford : chant
- Glenn Tipton : guitare
- K.K. Downing : guitare
- Ian Hill : basse
- Scott Travis : batterie
Enregistrement :
- Lieu : Miraval Studios, France
- Période : janvier-mars 1990
« Painkiller » de Judas Priest, sorti le 3 septembre 1990, est largement considéré comme l’un des albums les plus emblématiques et influents du heavy metal.
Il marque un tournant décisif dans la carrière du groupe, en renforçant leur statut de légendes du genre et en établissant un nouveau standard pour la puissance et l’intensité dans le metal.
« Painkiller » est le douzième album studio de Judas Priest et fait suite à une période difficile pour le groupe, notamment après l’accueil mitigé de leur album précédent, « Ram It Down » (1988).
Avec l’arrivée de Scott Travis à la batterie, connu pour son travail avec Racer X, le groupe adopte une approche plus agressive et technique, donnant naissance à un son plus rapide et plus intense.
Le morceau titre, « Painkiller », est particulièrement emblématique avec son riff de guitare percutant, ses solos flamboyants, et les performances vocales stratosphériques de Rob Halford.
Cette chanson est souvent citée comme l’une des meilleures du groupe et a profondément influencé la scène du power metal et du speed metal.
L’album est caractérisé par des guitares rapides et lourdes, avec des solos complexes assurés par Glenn Tipton et K.K. Downing.
Scott Travis apporte une dynamique unique avec son jeu de batterie rapide et technique, qui est particulièrement évident sur la chanson titre « Painkiller ».
Les paroles de l’album explorent des thèmes variés, allant de la science-fiction aux critiques sociales, mais toujours avec une tonalité sombre et puissante.
Parmi les autres morceaux notables, on trouve « Hell Patrol », une chanson sur une force militaire invincible, et « A Touch of Evil », qui introduit des éléments de clavier pour une ambiance plus sombre et théâtrale.
« Leather Rebel » et « Metal Meltdown » continuent dans la veine de la vitesse et de la puissance brute, tandis que « Night Crawler » offre un récit apocalyptique avec une structure rythmique variée.
L’album a été produit par Chris Tsangarides, qui avait déjà travaillé avec des groupes comme Black Sabbath et Gary Moore. Sa production claire et puissante a permis de capter l’essence brute de Judas Priest tout en mettant en valeur la virtuosité technique des musiciens.
Les guitares sont particulièrement tranchantes, avec un mixage qui permet à chaque instrument de briller sans être submergé. »Painkiller » est souvent cité comme l’un des albums les plus influents du heavy metal.
Cet album a également marqué le dernier enregistrement studio avec Rob Halford avant son départ du groupe en 1992, bien qu’il soit revenu en 2003.
L’album a figuré dans de nombreuses listes des « meilleurs albums de metal de tous les temps », et les chansons sont encore régulièrement jouées en live par le groupe.
« Painkiller » reste un incontournable pour tout amateur de metal et un modèle de ce que le heavy metal peut atteindre à son apogée.
Avec « Painkiller », Judas Priest a non seulement consolidé sa place au sommet du heavy metal, mais a également redéfini les attentes du genre pour la prochaine décennie.
C’est un album qui, plus de 30 ans après sa sortie, continue de résonner avec puissance dans le monde du metal.
Stay Tuned
Doc Olivier