Yann Armellino est un guitariste français reconnu pour sa maîtrise de l’instrument et son approche technique du rock et du blues.
Depuis les années 90, Armellino s’est fait un nom dans le monde de la guitare grâce à une série d’albums instrumentaux axés sur le rock progressif et le hard rock.
Avec « Heritage Blend », Armellino fait un pas en avant en collaborant avec Vincent Martinez pour offrir un album à la fois technique et accessible, marqué par son amour pour le heavy blues et le classic rock.
Le groupe est complété par Alban Armellino à la batterie et Jacques Mehard-Baudot à la basse ce qui donne une cohérence à ce disque.
Vincent Martinez, quant à lui, s’est distingué en tant que frontman du groupe « Carousel Vertigo », avec lequel il a tourné à travers l’Europe.
Sa voix puissante et son énergie sur scène lui ont valu une reconnaissance dans le monde du rock classique et du hard rock.
Dans « Heritage Blend », Martinez apporte une dimension vocale riche, inspirée par des légendes comme Paul Rodgers (Bad Company) et David Coverdale (Whitesnake).
Martinez n’est pas qu’un chanteur : il est également un guitariste accompli, ce qui renforce sa complicité avec Armellino.
Leur collaboration, qui semblait inévitable après plusieurs rencontres musicales, se matérialise dans cet album avec une complémentarité parfaite.
Les deux artistes partagent une passion commune pour le rock des années 70 et 80, ce qui se reflète dans chaque titre de l’album.
L’un des points forts de « Heritage Blend » réside dans l’alchimie entre Armellino et Martinez. Ensemble, ils réussissent à recréer l’essence du classic rock tout en lui donnant une touche moderne.
Leurs talents combinés à savoir la virtuosité de Yann à la guitare et la puissance vocale de Vincent offrent une expérience musicale riche et immersive.
Que ce soit sur des morceaux explosifs comme « Almost Scored Me » ou des ballades plus introspectives, les deux musiciens montrent une synergie naturelle qui fait de cet album une véritable célébration du heavy blues rock.
Ce projet est soutenus par une production méticuleuse signée Didier Théry, connu pour son travail avec Shaka Ponk.
L’album contient neuf titres originaux et deux reprises marquantes : « Fire » d’Etta James, avec la participation impressionnante de Jessie Lee Houiller, et une version acoustique de « Dancing in the Moonlight » de Thin Lizzy.
Les morceaux comme « Come Sing » « Slice Of My Pie » et « Bad Enough » illustrent la fusion parfaite entre l’esprit du classic rock et une approche moderne.
Mon coup de coeur reste dans le morceau « Got Yourself A Loser »
L’équilibre entre les riffs agressifs et les nuances plus mélodiques montre l’habileté du groupe à revitaliser le genre tout en respectant ses racines.
Bravo et ravi de cette nouvelle équipe ! Ah quand un concert !!!
Note 8,5/10.
Stay Tuned
@Doc Olivier