👉 [Chronique] – SteelCity – Reverence (2024) par le Doc.

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1. I Ain’t Dreamin’ ‘Bout You
2. Hammer’s Fallin’
3. No Angel
4. Dizzy
5. Walk Away
6. B.A.N.K.
7. Midnight Dancer
8. Broken
9. Losing Control
10. Blinded
11. The Journey

La scène hard rock américaine voit émerger des groupes capables de réconcilier la puissance des riffs avec des mélodies accrocheuses. SteelCity, formé par des vétérans du genre, revient en force avec leur nouvel opus, Reverence.

Un titre qui annonce un respect des traditions du rock tout en ouvrant la porte à une modernité subtile. Reverence est un album qui vise à frapper fort, tant sur le plan sonore que sur les émotions qu’il véhicule.


Dès l’ouverture avec  » I Ain’t Dreamin’ ‘Bout You », SteelCity affiche la couleur : une énergie débordante, des riffs incisifs et des solos de guitare magnifiquement exécutés. Le groupe, emmené par le talentueux Mike Floros, prouve que le classic rock n’a rien perdu de sa superbe.

On sent l’influence des grands noms comme Journey, Foreigner, ou encore Bon Jovi, sans que SteelCity ne tombe dans le pastiche.

Roy Cathey, au chant, délivre une performance mémorable, avec une voix puissante et pleine de caractère, capable de véhiculer toute la gamme d’émotions, des morceaux les plus explosifs aux ballades les plus touchantes.


Ce qui frappe immédiatement avec Reverence, c’est la qualité de la production. L’album est impeccablement réalisé, chaque instrument trouve sa place dans le mix, donnant à chaque morceau une clarté et une puissance indéniables.

Les guitares rugissantes de Mike Floros sont omniprésentes, soutenues par une section rythmique solide qui pousse chaque morceau à son paroxysme.

Les morceaux tels que « No Angel et « Broken » combinent riffs puissants et refrains mémorables, offrant un parfait équilibre entre nostalgie du rock classique et modernité.


Des morceaux comme « Walk Away » ou « Losing Control » témoignent de la capacité de SteelCity à marier des lignes mélodiques travaillées à une production massive qui sonne tout aussi bien en live qu’en studio.


Si Reverence se distingue par son hommage au hard rock classique, l’album propose une variété de styles qui montre une maturité dans l’écriture des morceaux.

SteelCity ne se contente pas de proposer des hymnes rock surpuissants, ils osent ralentir le tempo vers la fin de l’labum comme sur « The Journey » qui clôt le disque.

Ces morceaux apportent une pause bienvenue, révélant une facette plus introspective du groupe. Les harmonies vocales et les lignes de guitare acoustique sur ces titres démontrent la capacité de SteelCity à capturer l’auditeur à travers l’émotion pure, sans jamais tomber dans l’excès.


D’un autre côté, des titres plus nerveux comme « Midnight Dancer » ou « Dizzy » rappellent la fougue de la scène hard rock des années 80, avec des solos enflammés et des refrains à chanter à tue-tête.

L’énergie communicative de ces morceaux est indéniable, et l’envie de taper du pied au rythme de la batterie se fait ressentir dès les premières notes.


L’album explore des thèmes variés qui touchent à l’amour, la perte, la nostalgie et la quête de rédemption.

Reverence n’est pas seulement un album de rock à écouter pour se défouler, il invite également à la réflexion.

Avec Reverence, SteelCity signe un album qui plaira sans aucun doute aux amateurs de hard rock classique et mélodique. Il réussit à capturer l’essence de ce genre intemporel tout en apportant une production moderne et des performances énergiques.

Si l’album ne révolutionne pas le genre, il montre néanmoins que le groupe est capable de livrer une musique de qualité, à la fois accessible et sincère.

Note : 8/10

Stay Tuned

@Doc Olivier


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