She’s a live wire nous met tout de suite au parfum. Les hommes de Raleigh (Caroline du nord USA) ne dérogent pas à leur règle, de gros riffs bien gras et une voix de Alan Rueda surpuissante.
Ça pulse méchamment ! Ils ne sont pas là pour enfiler des perles mais pour envoyer du rock bourré de testostérone.
Ce titre au rythme soutenu est très efficace. Le solo fuse, déchire ! La section basse/batterie et rythmique envoie du bois.
Sweet Elixir continue avec la même recette. La voix rocailleuse de Alan est imposante et impressionnante de puissance. Derrière le band est un rouleau compresseur. Les « oh oh oh » des chœurs nous emmènent avec eux.
Très bon titre ! Scream For Rock (titre dévoilé sur les réseaux) reste sur les mêmes bases. Un son bien gras avec un chant aux limites des décibels. Ce qui n’empêche pas un refrain mélodique. Les assauts des guitares sont chirurgicaux.
Les Américains sont en grande forme et crient haut et fort pour le rock, le rock qu’on aime !
Nowhere to go nous laisse un peu souffler. Ce morceau est plus calme, aux sonorités un peu sudistes, le groupe nous prouve qu’il est capable de nous emporter avec lui autrement. Le 1er solo me fait penser un peu à celui de Slash dans November Rain.
Cette ballade sudiste soutenue par de superbes chœurs est vraiment sympa. Contrairement à ce que laisse présager le titre, je me vois bien où aller… En décapotable sur la route 66 avec le volume au maximum. Une fois de plus un très bon titre.
Same Ol’Story est une composition mid-rempo. Un peu à la Buckcherry. Les envolées lyriques de Alan atteignent des notes assez saisissantes. Comme le dit le titre, c’est la même histoire, c’est carré et efficace.
Runnin Loose démarre façon rock boogie avec une alimentation branchée sur 10 000 watts. Le groupe revient dans un hard/sleaze énergique. A la moitié un break nous laisse un peu de répit. On sent vraiment une osmose entre les musiciens. Ce Runnin Loose est un bulldozer. Le groupe joue libérer, cela se ressent. Quelle énergie ! Difficile de sortir indemne de ce morceau.
Après une petite intro à la Angus Young No Nice Girls débute dans un déferlement de gros riffs, de cris sauvages. Le rythme redevient à une normalité à la Stone Whiskey. Certes ce titre est moins speed que d’autres, il reste néanmoins puissant avec un groove efficient. Il n’y a peut-être pas de bonnes filles mais ce morceau est bon.
Tearin’Me Apart débute avec une petite et légère intro à la guitare. La voix de Alan vient compléter celle-ci. Cela fait bizarre d’entendre le groupe sous cet aspect. Cette composition est 100% en acoustique. Cette chanson sympathique est teintée de blues et de folk qui rappelle un peu les 70’s.
Whiskey River relance un peu la machine. Le groove est bien présent. Le mini break au milieu permet au groupe d’envoyer un déluge de notes et d’accords bien saignants. Inferno arrive pour finir cet album. Par moment cette chanson est prise de cris et de fureur.
Le rythme s’emballe au moment du solo très incisif joué, par moment, en duo.
Cet Inferno se termine d’une façon décousue. Après leur 1er album sorti en 2021 « Rebel of the sun », nos rockeurs n’ont pas changé leur recette.
Vous voulez un menu hard-rock/sleaze bourré de testostérone ?
Dans ce cas optez pour ce Scream For Rock de Stone Whiskey qui vous offre un menu 3 étoiles qui ferait pâlir bons nombres de grands chefs !
Stay Tuned
@Marin
Better Music than the Big band!