House of Lords, groupe légendaire du hard rock mélodique, nous revient avec “Full Tilt Overdrive”, un opus qui marque une nouvelle étape dans leur carrière.
Depuis la fin des années 80, le groupe a su se maintenir sur la scène rock avec des albums marquants et une base de fans fidèles. Cet album montre que même après des décennies d’activité, House of Lords reste aussi pertinent qu’à ses débuts.
“Full Tilt Overdrive” est un concentré d’énergie pure, fidèle à l’ADN du groupe.
On retrouve des riffs accrocheurs, des solos flamboyants et la voix puissante de James Christian, qui a toujours su incarner l’âme de House of Lords.
Le son est massif, avec une production léchée qui met en valeur chaque instrument, tout en laissant de la place à la voix pour briller. Le groupe semble ici fusionner l’énergie brute du hard rock classique avec des touches plus modernes.
L’album s’ouvre sur le titre “Crowded Room”, qui donne immédiatement le ton : une avalanche de riffs percutants, un refrain mémorable et une rythmique implacable. Ce morceau est un parfait exemple de ce que le groupe sait faire de mieux : du rock direct, mais toujours porté par une mélodie bien travaillée.
“Bad Karma” est une autre pépite, avec un aspect plus mélodique. Les harmonies vocales y sont particulièrement bien mises en avant, et le solo de guitare central fait frissonner. Ce morceau montre que House of Lords sait aussi jouer avec les émotions, en dosant habilement puissance et sensibilité.
“Still Believe” est sans doute l’un des morceaux les plus heavy de l’album, avec une approche presque metal dans certains riffs, tandis que “Not The Enemy” ramène une touche plus classique du groupe, avec ses envolées de claviers et une atmosphère plus épique.
Comme souvent chez House of Lords, les textes parlent de conquêtes personnelles, de batailles émotionnelles et de la recherche d’une force intérieure. Il y a un aspect introspectif dans certains morceaux, notamment “I Don’t Wanna Say Goodbye”, qui traite des luttes internes, mais sans jamais tomber dans le pessimisme.
Au contraire, “Full Tilt Overdrive” dégage une énergie résolument positive et combative.
James Christian continue de prouver qu’il est l’un des chanteurs les plus respectés de la scène hard rock. Sa voix, bien que mûrie par les années, n’a rien perdu de sa puissance.
Jimi Bell à la guitare se surpasse, offrant des solos techniques mais toujours au service de la chanson.
La section rythmique, assurée par James à la basse et Johan Koleberg à la batterie, est solide et efficace, soutenant l’ensemble avec une grande précision.
On retrouve sur l’album les claviers de Mark Mangold qui donne une couleur comme savait le faire Greg Giuffria. C’est sans doute pourquoi ce disque me rappelle le bon temps !
Le morceau “Castles High”, qui clôt l’album est l’un des moments forts de l’opus. D’une durée de plus de neuf minutes, c’est une véritable pièce épique, à la fois ambitieuse et atmosphérique.
Ce titre se distingue par son approche progressive, combinant des riffs puissants et des solos de guitare intenses, tout en conservant une structure mélodique soignée. Le jeu de guitare de Jimi Bell est particulièrement mis en avant, apportant une profondeur qui fait écho aux grandes heures du hard rock épique.
“Full Tilt Overdrive” est une réussite qui ravira aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux auditeurs.
House of Lords parvient à rester fidèle à son style tout en apportant un vent de fraîcheur. L’album ne révolutionne pas le genre, mais il est indéniablement solide, avec une production impeccable et des performances qui montrent que le groupe est toujours aussi passionné par sa musique.
Si vous aimez le hard rock mélodique avec une touche d’épique, cet album est fait pour vous.
Stay Tuned
Doc Olivier