Mob Rules, sorti en 1981, est le deuxième album de Black Sabbath à mettre en scène le chanteur Ronnie James Dio.
En fait, tous les ingrédients qui avaient fait le succès de leur première sortie, Heaven and Hell, sont réutilisés sur cet album, notamment le légendaire producteur de métal Martin Birch (Deep Purple, Whitesnake, etc.) et le claviériste de soutien Geoff Nichols.
Bien qu’il manque à cet album certaines des compositions inspirées de son prédécesseur, Mob Rules a reçu un mix beaucoup plus percutant de Birch, qui semble avoir retrouvé son énergie après son travail sur l’album Killers d’Iron Maiden.
Mob Rules est essentiellement un disque magnifique, le seul problème sérieux étant l’enchaînement des morceaux, qui reflète presque le ciel et l’enfer.
Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de comparer des morceaux aussi convaincants que “Turn Up the Night” et “Voodoo” à leurs homologues plus impressionnants, “Neon Knights” et “Children of the Sea”.
Cette série est rapidement interrompue, tout d’abord par l’épopée incroyablement lourde de sept minutes “The Sign of the Southern Cross”, qui offre l’un des meilleurs moments de l’album, puis par la suite par un instrumental non conventionnel piloté par un synthétiseur (“E5150”) et l’apparition de la chanson.
La deuxième face est moins cohérente, cachant l’impressionnant “Falling off the Edge of the World” (peut-être le joyau secret le plus négligé de la gamme Dio) parmi des morceaux plutôt moyens comme “Slipping Away” et “Over and Over”.
Stay Tuned
@Olivier
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