Le concert du 6 novembre 2024 à l’Olympia a réuni trois formations rock pour une belle soirée .
En première partie, le groupe français Storm Orchestra a ouvert les festivités, suivi par Ayron Jones, avant que Black Stone Cherry ne prenne possession de la scène.
Originaire de France, Storm Orchestra a su capter l’attention du public dès les premières notes. Leur style, mêlant rock alternatif et énergie brute. La performance de Storm Orchestra a été marquée par une présence scénique dynamique.
Le chanteur, avec sa voix puissante, a su transmettre l’émotion de chaque chanson, tandis que la section rythmique assurait une base solide et entraînante.
20 Minutes courtes mais intense pour le groupe à revoir dans d’autres conditions.
Ayron Jones, le guitariste et chanteur de Seattle, dont la réputation ne cesse de croître. Connu pour son mélange unique de rock, de blues et de grunge, Jones a immédiatement captivé le public avec une présence scénique intense.
Ses chansons, parfois sombres, souvent engagées, touchent à des thèmes profonds, comme la lutte personnelle, les injustices sociales et l’espoir. Jones a interprété plusieurs titres de son dernier album, enchaînant les morceaux avec une fluidité qui témoignait de son expérience et de sa maîtrise scénique.
Les titres comme « Mercy » et « Take Me Away » ont particulièrement marqué les esprits, leur intensité émotionnelle se combinant parfaitement aux riffs tranchants de sa guitare.
Son jeu est empreint d’une puissance brute qui rappelle les grands noms du rock tout en étant résolument moderne.
Ayron Jones n’a laissé personne indifférent, posant une ambiance parfaite pour la suite de la soirée. J’ai adoré My America mais aussi Blood In The Water.
Cool de voir le groupe jouer du Jimmy Hendrix dans ce lieu ! Du New Morning à L’olympia en trois ans, j’attends la suite maintenant.
Après une courte pause, les lumières se sont tamisées et les premières notes de Black Stone Cherry ont résonné dans la salle. Le groupe originaire du Kentucky, bien connu pour son mélange explosif de rock sudiste, de hard rock et de blues, a immédiatement su enflammer le public parisien.
Le concert a débuté avec l’un de leurs morceaux phares, « Me and Mary Jane », un choix judicieux qui a fait monter l’excitation dans la salle dès les premières secondes.
Le chanteur Chris Robertson, avec sa voix puissante et rauque, a su capter l’attention de tous, tandis que les membres du groupe – Ben Wells à la guitare, Steve Jewell à la basse et John Fred Young à la batterie – dégageaient une énergie communicative, donnant tout sur scène.
Les titres se sont enchaînés sans relâche, le groupe alternant entre des morceaux emblématiques et des extraits de leur dernier album. « White Trash Millionaire », « In My Blood » et « Like I Roll » ont reçu un accueil particulièrement chaleureux;
Chaque membre de Black Stone Cherry semblait totalement investi, délivrant une performance brute et authentique, sans artifices.
Black Stone Cherry a toujours eu une relation privilégiée avec son public, et cela s’est particulièrement ressenti à l’Olympia.
Entre chaque chanson, Chris Robertson n’hésitait pas à s’adresser aux spectateurs, partageant des anecdotes, remerciant les fans pour leur fidélité, et exprimant sa gratitude d’être de retour à Paris.
Le groupe a su instaurer une véritable communion, transformant le concert en une célébration du rock.
Le concert s’est terminé sur une note explosive avec le titre « Blame It on the Boom Boom », un morceau énergique qui a littéralement fait vibrer les murs de l’Olympia. Mais aussi avec le Titre « Peace IS Free » qui résonne encore plus en ces moments tristes.
Black Stone Cherry a donné tout ce qu’ils avaient, laissant le public dans un état d’euphorie et de satisfaction totale.
Les spectateurs, visiblement ravis, ont quitté la salle avec des sourires éclatants et des souvenirs inoubliables.
Storm Orchestra – Olympia Paris 2024
Ayron Jones – Paris 2024
Black Stone Cherry – Olympia Paris 2024
Stay Tuned
@Doc Olivier