👉 [Chronique] – Angra – Rebirth (2001) par le Doc.

4.9
(33)
1. In Excelsis (1:03)
2. Nova Era (4:52)
3. Millennium Sun (5:11)
4. Acid Rain (6:07)
5. Heroes of Sand (4:39)
6. Unholy Wars: Part I: Imperial Crown / Part II: Forgiven Return (8:13)
7. Rebirth (5:17)
8. Judgement Day (5:40)
9. Running Alone (7:14)
10. Visions Prelude (4:32)

Label: Paradoxx/SPV

Après des turbulences internes ayant conduit au départ de trois membres fondateurs (le chanteur André Matos, ainsi que les frères Mariutti), Angra semblait être en proie à l’incertitude.

Pourtant, cette séparation aurait pu marquer la fin de leur aventure musicale, mais elle a aussi donné naissance à un nouvel espoir : « Rebirth ».

Avec cet album, Angra réaffirme sa place dans le monde du power metal en prouvant qu’ils sont bien plus que la somme de leurs membres.


« Rebirth » marque ainsi l’arrivée de nouvelles recrues au sein du groupe. Edu Falaschi, la nouvelle voix d’Angra, s’installe avec audace et assurance derrière le micro, prêt à en découdre et à apporter sa propre couleur à la musique du groupe.

Le bassiste Felipe Andreoli et le batteur Aquiles Priester rejoignent également les rangs, insufflant une énergie nouvelle et renouvelant la synergie au sein du groupe.


Dès les premières notes de « Nova Era », on ressent l’âme du power metal brésilien revigorée et plus audacieuse que jamais.

Ce titre, véritable hymne de renaissance, exprime l’essence même du retour d’Angra avec des riffs énergiques et des envolées vocales qui témoignent de la capacité d’Edu Falaschi à s’approprier l’héritage de Matos tout en y ajoutant sa touche personnelle.

« Rebirth » poursuit sur cette lancée avec des morceaux comme « Millennium Sun », qui mêle passages acoustiques et orchestrations épiques, et « Heroes of Sand », une ballade poignante qui révèle toute la sensibilité du groupe.

Ces titres montrent bien que le groupe a su garder son sens aigu de la mélodie tout en explorant de nouvelles sonorités.


« Rebirth », réalisée par Dennis Ward, est particulièrement soignée et met en valeur les qualités techniques des musiciens.

Les guitares de Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt s’entrelacent dans des duels mélodiques virtuoses, et le jeu de Priester à la batterie apporte une précision percutante aux compositions.

Quant à Andreoli, sa basse ajoute une profondeur subtile mais essentielle, ancrant les morceaux dans une rythmique à la fois solide et inventive.

L’album culmine avec « Unholy Wars », un morceau épique aux influences folkloriques brésiliennes qui s’intègre parfaitement dans l’univers d’Angra.

C’est une pièce complexe et puissante, un véritable chef-d’œuvre qui montre combien le groupe a évolué, avec une profondeur musicale et une maturité artistique renouvelées.


Avec « Rebirth », Angra n’a pas seulement survécu à la tempête, ils en sont ressortis grandis et revigorés. L’album porte bien son nom : il incarne la renaissance d’un groupe qui, malgré les épreuves, a su se redéfinir sans perdre son essence.

Cet album est une réussite magistrale qui fera date dans la discographie du groupe et dans l’histoire du power metal.

« Rebirth » est le témoignage d’une résilience musicale rare, un incontournable pour tout fan de metal progressif et mélodique.

La note du Doc: 15/20.


Stay Tuned

Doc Olivier


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