Le 8 novembre 2024, Klone nous a offert une pépite musicale avec “The Unseen”, un album qui transcende les genres et confirme leur statut de pilier du rock progressif contemporain.
Ce dixième opus, publié via Pelagic Records, est une invitation à l’introspection, une aventure sonore à la fois dense et lumineuse. Dès les premières notes de “Interlaced“, on sent que Klone a franchi un nouveau cap.
Ce morceau inaugural est une véritable œuvre d’art : des guitares délicates, une rythmique envoûtante, et ce solo de saxophone, audacieux et captivant, qui surgit comme une bouffée d’air frais. Impossible de ne pas être transporté par la voix vibrante de Yann Ligner, qui évoque des souvenirs et des émotions enfouies.
C’est un démarrage parfait qui donne envie de plonger tête première dans l’album. Le titre éponyme “The Unseen” est une montée en puissance émotionnelle.
Avec ses guitares tour à tour planantes et abrasives, et une mélodie vocale empreinte de mélancolie, ce morceau est une véritable montagne russe sonore.
On y retrouve l’essence même de Klone : une capacité unique à mêler douceur et puissance. Puis arrive “Magnetic”, un morceau résolument addictif, taillé pour marquer les esprits.
Sa montée progressive et son refrain accrocheur en font un moment fort de l’album. Dans un registre différent, “After the Sun” adopte une approche plus introspective, presque méditative, avec des influences post-rock et une tension sous-jacente qui captive.
Et que dire de “Desire Line”, sinon qu’il est un chef-d’œuvre de subtilité ? Les accents jazz et blues qui traversent le morceau, portés par des harmonies vocales sublimes, témoignent de l’incroyable palette musicale de Klone.
Quant à “Slow Down”, c’est une véritable pause contemplative, une respiration précieuse avant l’apothéose finale.
Cette apothéose, c’est “Spring”, une pièce de plus de 12 minutes qui clôture “The Unseen” en beauté.
Ce morceau monumental est une expérience à lui seul : il débute dans une ambiance éthérée, avant de se transformer en une symphonie de guitares et de percussions, pour finalement retomber dans une quiétude planante. On en sort ébloui, transformé.
La production de “The Unseen” est impeccable. Chaque note, chaque texture est mise en valeur avec une précision chirurgicale.
Et que dire de la contribution de Matthieu Metzger au saxophone ? Elle ajoute une profondeur et une couleur uniques à cet album déjà d’une richesse incroyable.
Avec “The Unseen”, Klone ne se contente pas de nous livrer un album : il nous offre une expérience sensorielle complète, une œuvre d’art qui allie technique irréprochable et émotion brute. C’est un disque qui s’écoute, se vit, se ressent.
Les fans de rock progressif, et même au-delà, y trouveront leur compte. Klone nous rappelle ici pourquoi ils sont l’un des groupes les plus passionnants de leur époque.
Un mot pour conclure : magistral. Si vous ne deviez écouter qu’un album cette année, “The Unseen” serait un choix incontournable. Bravo Klone, et merci pour cette merveille !
Stay Tuned
Doc Olivier
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