👉 [Chronique] – The Effect (2024) par le Doc.

Il est des albums qui marquent non seulement une étape, mais qui symbolisent tout un voyage. L’éponyme

“The Effect” est de ceux-là. Sorti le 14 novembre 2024, il capture l’essence vibrante d’un groupe dont le potentiel semblait infini, mais qui, dans un élan inattendu, a choisi de se retirer après cette unique œuvre.

Cette annonce a laissé les fans en suspens, mêlant joie pour la musique livrée et tristesse pour la fin prématurée d’une aventure.


Composé de figures marquantes du paysage musical — Trev Lukather à la guitare (fils de Steve Lukather de Toto), Nic Collins à la batterie (fils de Phil Collins), Steve Maggiora aux claviers (également membre de Toto), et le chanteur Emmett Stang — The Effect était plus qu’un groupe, c’était une rencontre de talents extraordinaires.

Chacun des membres a apporté une profondeur artistique qui éclate dans chaque note de cet album.


Dès le premier morceau, “”Toxic Envy””, le groupe ouvre le bal avec des riffs percutants et une énergie contagieuse.

Chaque titre est une déclaration d’amour au rock, oscillant entre modernité et hommage aux sonorités classiques.

Le single “”Unwanted”” brille par son refrain entêtant, tandis que “”High Life”” convoque un esprit hard rock des années 80 qui galvanise l’auditeur.


Et que dire de la reprise de “”Could Have Been You”” de Journey, sublimée par la présence de Steve Perry ?

C’est un moment suspendu, un pont entre deux générations de musiciens, qui nous rappelle l’héritage que ce groupe portait avec fierté.


Malheureusement, cet album résonne aussi comme un adieu.

La décision du groupe de ne pas continuer après cet opus confère à “The Effect” une aura encore plus poignante.

L’annonce a été brutale pour les fans, qui espéraient voir grandir cet assemblage exceptionnel de talents.

Ce départ précipité laisse un goût doux-amer : celui d’avoir assisté à la naissance et à la fin d’un rêve en un éclair.
Pourtant, cet album est bien plus qu’une conclusion ; c’est une célébration.

Une célébration d’amitiés, de connexions musicales et d’un moment figé dans le temps où tout semblait possible.


Avec “The Effect”, le groupe nous a offert ce qu’il avait de meilleur.

C’est un adieu douloureux, mais empreint de gratitude. Les échos de leurs morceaux résonneront longtemps, rappelant que, parfois, ce qui brille intensément ne dure pas, mais laisse une marque indélébile.

Merci, The Effect, pour ce moment de grâce musicale.

Allez, rock on ! 🤘🎸

La note du Doc: 17/20.

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Stay Tuned

Doc Olivier

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