[Chronique] – Brazen Abbot – Bad Religion (2024) par Le Doc.

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1. The Hole World´s Crazy (5:00)
2. Nightmares (4:52)
3. Two Of A Kind (5:37)
4. I Will Rise Again (5:04)
5. Day Of The Eagle (4:49)
6. We Don´t Talk Anymore (6:07)
7. Wings Of A Dream (4:36)
8. Bad Religion (5:47)
9. Father To Child (4:07)
10. Love Is On Your Side (6:12)
11. Empire Of The Sun (5:34)

Lorsque l’on évoque Brazen Abbot, on pense immédiatement à un projet unique, dirigé de main de maître par Nikolo Kotzev, où le hard rock mélodique rencontre une virtuosité instrumentale rare.

Avec la réédition de Bad Religion, leur troisième album initialement sorti en 1997, Kotzev nous invite à redécouvrir un disque qui a marqué les esprits par son audace, son intensité et… son casting impressionnant. Car oui, cet album réunit des musiciens de Europe, ajoutant une dimension supplémentaire à sa légende.

Bad Religion n’est pas seulement un album, c’est une réunion de voix légendaires qui transcendent chaque morceau. Joe Lynn Turner (Rainbow, Deep Purple) brille ici comme le chanteur principal, insufflant à chaque titre une intensité et une profondeur incomparables.

À ses côtés, Göran Edman (Yngwie Malmsteen) et Nikolo Kotzev apportent leur expertise pour étoffer cet univers musical.

L’un des atouts majeurs de Bad Religion réside dans la participation de membres du mythique groupe Europe, apportant leur savoir-faire et leur signature sonore à cet opus. Parmi eux :

  • Ian Haugland (batterie) : Son jeu puissant et précis structure parfaitement les compositions. Il brille notamment sur des morceaux comme « Day of the Eagle », où son énergie et sa maîtrise donnent un souffle épique à l’ensemble.
  • John Levén (basse) : Avec ses lignes de basse solides et groovy, Levén offre une base rythmique robuste, particulièrement marquante sur des titres comme « The Whole World’s Crazy ».
  • Mic Michaeli (claviers) : Ses touches subtiles et atmosphériques ajoutent une profondeur harmonique qui élève les morceaux à un niveau supérieur. Sa présence se fait sentir sur des ballades comme « We Don’t Talk Anymore », où il accompagne parfaitement les voix.

Ces collaborations, associées à la vision artistique de Nikolo Kotzev, font de Bad Religion un véritable chef-d’œuvre collectif.
En plus des musiciens de Europe, l’album bénéficie de la performance exceptionnelle de Joe Lynn Turner (Rainbow, Deep Purple).

Turner est au sommet de son art sur Bad Religion, insufflant à chaque titre une puissance et une intensité émotionnelle remarquables. Son interprétation de morceaux comme « Bad Religion » et « Flyin’ Blind » reste l’un des points culminants de sa carrière.


Dès les premières notes de « The Hole World´s Crazy », l’auditeur est embarqué dans un voyage où puissance et mélodie s’entrelacent. Nikolo Kotzev montre son talent de compositeur et de guitariste, alternant riffs percutants, orchestrations sophistiquées et solos flamboyants.

Parmi les titres phares :

  • « Bad Religion » : Une pièce théâtrale et sombre, où la critique sociale rencontre des arrangements somptueux.
  • « The Whole World’s Crazy » : Un hymne entraînant, porté par une rythmique solide (merci Haugland et Levén !) et un refrain mémorable.
  • « We Don’t Talk Anymore » : Une ballade poignante sublimée par les claviers de Michaeli et l’interprétation vibrante de Turner.

Chaque morceau explore des thèmes universels comme la quête de sens, les doutes et la rédemption, tout en restant ancré dans une énergie typique du hard rock des années 90.


Cette réédition remastérisée offre une qualité sonore exceptionnelle, mettant en valeur les contributions de chaque musicien.

Les claviers de Michaeli, les lignes de basse de Levén et la batterie d’Haugland brillent d’une intensité renouvelée.

Quant à la guitare de Kotzev, elle occupe naturellement le devant de la scène, avec des solos inspirés qui rappellent les grands noms du rock.


Sorti à une époque où le hard rock luttait pour sa place face aux tendances musicales émergentes, Bad Religion a prouvé que ce genre pouvait encore surprendre et inspirer.

La participation des membres de Europe donne à l’album une dimension supplémentaire, témoignant de l’esprit collaboratif et de la richesse musicale de l’époque.


Que vous soyez un fan de hard rock mélodique ou simplement curieux de redécouvrir une pépite oubliée, Bad Religion mérite toute votre attention.

 

Stay Tuned

@Doc Olivier


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