
Overdrivers a enregistré « Glory or nothing » au Hangar à Son, un studio près de Cambrai. Bertrand Charlet est le même ingénieur de son que les précédents opus.
Pour le mixage, c’est Fred Duquesne, qui est notamment guitariste chez Mass Hysteria.
A l’image du groupe et de leur musique allons droit au but !
Kings of the road nous ouvre la route du rock de ce « Glory or nothing », du gros rock burné à la testosterone. Impossible de ne pas penser à Airbourne avec ces riffs acérés. La voix aigüe de Adrien est perçante. Le titre est très rapide. Avec celui-ci nos rockeurs de Bethune prouvent qu’ils sont là pour être à vitesse grand V sur le chemin du rock’n roll.
Avec Overdrivers on reste dans le pur style rock australien 80’s. De gros refrain se font entendre, ils apportent une puissance décuplée à cette composition.
La section basse/batterie est une machine qui nous embarque avec eux. Le chant d’Adrien est plus posé sans pour autant perdre de sa puissance. Ce titre est carré, efficace et fait rentrer nos rockeurs dans la cour des grands.
Glory or nothing commence avec une intro au groove pesante. Les frappes lourdes et nonchalantes du batteur Florian font mal à chaque percussion. Les refrains puissants, à la Accept, sont là. Adrien pousse ses notes vocales le plus haut possible cela sans défaillir. Ce morceau au faux rythme agit comme un bulldozer.
My girlfriend is a pornstar est lancé avec un jeu de réponse entre la voix d’Adrien et les instruments un peu à la whole lotta rosie d’AC/DC. Là nous voguons dans un monde très « aissidicien ». Une fois de plus les refrains, très facile à hurler, sont ultra présents et font mouche. La rythmique est vigoureuse, implacable même ! Le solo est l’éclair qui foudroie ce titre.
Avec Cobra Kai on ne peut s’empêcher de penser à la fameuse série télévisée qui remporte un énorme succès dans le monde entier.
L’intro est à l’image du célèbre dojo « Cobra kai » où tous les coups sont permis. Dès les premiers instants c’est violent. Nous sortons du rock australien.
Après que Florian et ses fûts aient lancés les hostilités, une salve dévastatrice est envoyée par les autres instruments. Nous sommes aux frontières du hard-rock voir heavy metal. Un groove énorme se fait sentir. La basse de Lion Das Neves est dévastatrice.
La marque de fabrique au niveau refrain est présente, une armée de chœurs qui reprend « Cobraaa Kaiiiii », « Cobraaa Kaiiiii » !!! Ce titre est vraiment excellent et prouve que le groupe peut se permettre de prendre certains risques tout en restant ultra efficace.
Ce morceau reste dans la pure tradition du Kyokushin ! (Le style Kyokushin est reconnu comme Le Karaté Le Plus Fort voir violent. L’ikken hissatsu, son coup de poing et un coup de poing qui tue…), cela pour dire que Cobra Kai est une compo fatale !
Guitar playboy permet aux frenchies de revenir dans un rock plus conventionnel. Celui-ci déjà dévoilé à travers les réseaux sociaux reste dans la pure tradition australienne. Lancé par une rythmique et une basse qui sont solides, les ingrédients qui caractérisent leur potion magique sont d’une efficience redoutable. Ce rock est juste jouissif !
Bad breath girl débute avec une débauche de décibels et d’énergies RE-DOU-TA-BLE ! Une véritable explosion de riffs ravageurs, violents. Les hommes de Béthune jouent à 120 %. Ça va vite, très vite ! Je ne sais pas si un jour ils ont rencontré une fille avec une haleine à la hauteur de ce rythme mis si c’est le cas cela a dû être quelque chose !
Ce morceau aurait été écrit par Joel O’Keeffe que je le croirai sans problème.
Franchement là les garçons sont survoltés. Un méga rock aux riffs agissant comme des ogives nucléaires ! Comment voulez-vous en sortir indemne ?! Vous voulez stopper Poutine en Ukraine ? Envoyez leur Overdrivers !
Meet the monsters commence avec une intro à la guitare. Cette chanson, au son plus moderne, est jouée, dans son ensemble, avec un rythme mid tempo. Il s’accélère après chaque refrain pour revenir à la vitesse initiale. Nous ne sommes plus dans un rock australien mais plus vers un heavy métal teuton des 80’s.
Ready for the rodeo et ses riffs qui lancent le titre nous ramènent aux grandes heures du rock made in 80’s. Tout y est pour passer 4mn11 de bonheur. Une batterie infaillible, une basse puissante et des guitares vigoureuses. Le chant et chœurs sont parfaits.
Un titre dans la pure tradition « overdrivers » qui prouve combien ce groupe maitrise son sujet. Avec eux il y a toujours ce côté jouissif qui nous pousse à taper des pieds et à fracasser notre nuque en balançant notre tête de bas en haut et vice versa.
We are one nous sort du rock old school pour nous envoyer dans un style plus moderne qui nous rapproche du heavy metal. Le style est plus sombre. Le groupe a trouvé, une fois de plus, la recette pour magnifier ses titres avec des refrains de haute qualité.
Perfection is my name envoie du très lourd dès les premières secondes où tout explose avec une violence extrême. Adrien and Co en ont encore sous le pied. Ce morceau pourrait être de type 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, c’est-à-dire cyclone de catégorie 5 !
Les enchainements des guitares déchainées sont un véritable déferlement de fureur tout cela maintenue par une batterie intense et solide. Ce rock 100% australien pourrait faire pâlir certains titres de Airbourne. Nos 4 gaillards savent où appuyer pour faire mal. Avec eux tout à l’ère simple, tu banches tes grattes et tu envoies les riffs. Ce titre frise la perfection !
In Fear, Blood and Fire parle des soldats ayant du mal à revenir à la vie normale après avoir été sur un champ de bataille. En fait, faut savoir que Adrien (chanteur et guitariste), est un ancien militaire de carrière. Il a fait plusieurs opérations en extérieur et n’a pas eu de chance en « tombant » dans des endroits où les balles fusaient de toutes parts !
Pour honorer ses frères d’armes il a demandé à Anthony (guitariste solo), qui écrit les textes, d’en écrire pour parler de ces hommes cela sans tombé dans une écriture trop militariste qui ferait trop clicher. Chose parfaitement réalisée. Le style du morceau colle parfaitement bien au sujet.
On a droit un titre avec un tempo pas trop rapide mais qui reste puissant et l’ensemble des instruments nous délivrent un son à l’artillerie lourde.
La passion du rock et les honneurs à ceux qui portent l’uniforme a toujours été présente. Ce titre en est la parfaite illustration.
Pour conclure il est indéniable que ce nouvel album est leur meilleur.
Avec celui-ci ils peuvent monter au front afin de le défendre en brandissant leur étendard avec fierté !
Le 9/10 s’impose pour moi.
Stay Tuned
@Marin
Soyez le premier à commenter