

2. Church Of The Machine (8:57)
3. Sonata (1:25)
4. In The Dragon’s Den (3:58)
5. Through The Looking Glass, Parts I-III (13:06)
6. The Relic (5:03)
7. Orion – The Hunter (6:56)
8. Lady Of The Snow (7:07)
En 1998, Symphony X dévoile Twilight in Olympus, son quatrième album studio, dans la continuité du chef-d’œuvre The Divine Wings of Tragedy (1997).
Fort d’un style hybride entre metal progressif et néo-classique, le groupe américain s’impose comme l’un des piliers du genre, grâce à des compositions sophistiquées, des orchestrations puissantes et une technique instrumentale époustouflante.
Ce disque marque cependant une période de transition : le batteur Jason Rullo quitte temporairement le groupe et est remplacé par Tom Walling.
Malgré ce changement, l’identité sonore de Symphony X reste intacte, portée par la guitare incandescente de Michael Romeo, les envolées lyriques de Russell Allen et les orchestrations majestueuses de Michael Pinnella.
Dès les premières notes de Twilight in Olympus, on retrouve la signature musicale du groupe : des riffs acérés, une section rythmique percutante, et des mélodies épiques inspirées par la mythologie grecque, la littérature et la musique classique.
L’album navigue entre morceaux techniques et passages plus atmosphériques, illustrant le talent de composition de Symphony X.
Les moments forts de l’album:
• « Smoke and Mirrors » ouvre les hostilités avec un riff tranchant, une énergie débordante et un refrain accrocheur. Le solo de Michael Romeo y est une démonstration de shred tout en restant mélodique.
• « Church of the Machine » adopte un ton plus sombre, flirtant avec le power metal symphonique, et offrant un équilibre subtil entre envolées instrumentales et moments plus introspectifs.
• « Sonata », une courte pièce instrumentale, rend hommage à Beethoven, confirmant la volonté du groupe d’associer musique classique et metal progressif.
• « Through the Looking Glass (Parts I-III) » est l’épicentre de l’album. Inspiré de De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll, ce triptyque progressif est un voyage fascinant où se mêlent atmosphères feutrées et déchaînements instrumentaux.
• « Orion – The Hunter » se démarque par son ambiance cosmique et ses rythmiques syncopées, tandis que « Lady of the Snow » conclut l’album sur une note mélancolique et poétique, portée par une performance poignante de Russell Allen.
Bien que parfois éclipsé par The Divine Wings of Tragedy et V: The New Mythology Suite, Twilight in Olympus demeure un album clé dans la discographie du groupe. Il représente une évolution stylistique, consolidant l’équilibre entre agressivité, technicité et narration épique.
Twilight in Olympus brille par sa richesse harmonique et son énergie créative, témoignant du génie de Symphony X.
Pour les amateurs de metal progressif et symphonique, Twilight in Olympus est une pépite intemporelle, oscillant entre grandiloquence et puissance, et confirmant Symphony X comme une référence du genre.
@Doc Olivier
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